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vendredi 21 novembre 2025

CDM2026/Haïti: Port-au-Prince célèbre un rare moment d'unité après la qualification d'Haïti pour le Mondial 2026

Port-au-Prince célèbre un rare moment d'unité après la qualification d'Haïti pour le Mondial 2026

Feux d'artifice, chants et danses endiablées : ravagée depuis des années par la violence des gangs, Port-au-Prince a connu un rare moment d'unité après la qualification d'Haïti pour la Coupe du monde de football 2026.

La nation caribéenne a décroché mardi sa première qualification pour le Mondial en plus de 50 ans en battant le Nicaragua (2-0), un exploit pour une équipe contrainte de disputer toutes ses rencontres à l'extérieur pour des raisons de sécurité.

Haïti subit depuis longtemps la violence des bandes criminelles, qui commettent meurtres, viols, pillages et enlèvements, dans un contexte d'instabilité politique chronique. La situation s'est encore détériorée depuis 2024, lorsque les gangs ont poussé le Premier ministre de l'époque, Ariel Henry, à la démission. Le pays, qui n'a pas connu d'élections depuis 2016, est depuis dirigé par un Conseil présidentiel de transition qui peine à enrayer la violence.

« Nous avons besoin d'un jour férié national pour le célébrer, avec les écoles fermées. Nous avons besoin de plaisir et de joie. Débloquez le pays et éradiquez les gangs. »

Contrôlée à 90 % par les gangs, la capitale a été envahie par la liesse jusqu'à tard dans la nuit de mardi à mercredi. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues, certaines brandissant le drapeau national.

« Je ne devrais pas être dans la rue à cette heure, mais comme c'est pour Haïti, je le fais quand même. »

Widenie Bruno, une supportrice


Les supporters ont défilé au rythme des chansons jouées par des groupes de rara, un genre musical haïtien, sous un ciel illuminé par les feux d'artifice.

« Je suis tellement fier d'Haïti que je vais tout dépenser ce soir. Nous passerons la nuit dans les rues. »

La joie a aussi gagné les environs de la capitale ainsi que des villes du nord du pays, comme Cap-Haïtien et Miragoâne. Elle s'est propagée jusque dans les quartiers contrôlés par les bandes criminelles, comme Fontamara ou Bas-Delmas. Même Jimmy Chérisier, alias "Barbecue", chef de file de la coalition de gangs "Viv ansanm" (Vivre ensemble), s'est joint à la fête avec les habitants de son quartier, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux.


À peine trois jours plus tôt, il avait annoncé son intention d'affronter les forces de l'ordre et demandé à la population de rester chez elle en réaction à une opération de police.



Crédit : Carole Petit (Texte) avec AFP et Radio Internationale d'Haïti 


CDM2026/Football⚽: Les premiers grands absents de la Coupe du Monde 2026


Les premiers grands absents de la Coupe du Monde 2026

Si certaines nations ont validé leur ticket pour la Coupe du Monde 2026, d’autres pays, eux, sont déjà assurés de ne pas disputer la plus belle des compétitions. Plusieurs grands noms vont manquer cette grande fête du ballon rond.

Les absents de la Coupe du Monde@Maxppp
Du 11 juin au 19 juillet 2026, les États-Unis, le Canada et le Mexique vont organiser conjointement la Coupe du Monde. Une grande fête du ballon rond, à laquelle 42 nations sont déjà assurées de participer. Outre l’Argentine, tenante du titre, la France a composté son billet jeudi dernier. Comme les Bleus, la Belgique, les Pays-Bas, l’Écosse, l’Autriche, l’Espagne ou encore la Suisse ont obtenu leur précieux sésame hier lors de l’ultime journée de qualification dans la zone Europe. Il reste encore 6 places disponibles qui seront attribuées lors des barrages pour connaître l’intégralité du tableau de ce Mondial.

Kvara ne sera pas de la fête

En revanche, certains pays sont d’ores et déjà assurés de ne pas participer à ce tournoi. C’est le cas de la Géorgie. Surprenante lors de l’Euro 2024, la sélection dirigée par Willy Sagnol ne sera pas de la partie. Elle n’a remporté qu’une seule victoire en six matches dans le groupe H, dominé par l’Espagne et la Turquie, qui ira en barrages. Khvicha Kvaratskhelia (PSG), tout comme ses compatriotes Georges Mikautadze (Villarreal) et Giorgi Mamardashvili (Liverpool), manquera donc à l’appel. Ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour le PSG, qui aura plusieurs joueurs sur le pont et qui pourra compter sur Kvara dès la reprise.

La déception est également présente en Slovénie, troisième du groupe B. Jan Oblak (Atlético de Madrid) et Benjamin Sesko, qui vit des débuts difficiles à Manchester United, ne seront pas du voyage en Amérique. Ce qui est rageant car le groupe était plutôt ouvert. Mais la Suisse et le Kosovo ont fait mieux et la Suède (4e), verra les barrages grâce à la Ligue des Nations. Toujours en Europe, la Hongrie de Dominik Szoboszlai et Milos Kerkez (Liverpool), ainsi que la Serbie de Dusan Vlahovic (Juventus) rateront ce rendez-vous mondial.

Des grands noms vont rater le Mondial 2026, d’autres sont en danger
Dans la zone Afrique, il est difficile de ne pas mentionner l’absence du Nigéria, battu dimanche en finale des barrages par la République Démocratique du Congo (1-1, 4 t.a.b à 3). Le serial buteur Victor Osimhen (Galatasaray) sera l’un des grands absents du Mondial, tout comme le joueur africain de l’année 2024 Ademola Lookman (Atalanta). Le Cameroun est aussi tombé face aux Léopards. Résultat : Bryan Mbeumo (Manchester United), André Onana (Trabzonspor) ou encore André-Frank Zambo Anguissa (Naples) manqueront la compétition. Idem pour le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang (OM), la République centrafricaine de Geoffrey Kondogbia (OM) et la Guinée de Serhou Guirassy (Borussia Dortmund).

Le Chili d’Alexis Sanchez (Séville) manque aussi à l’appel. D’autres grands noms pourraient rejoindre cette liste si jamais ils passent à la trappe lors des barrages. C’est le cas de Gianluigi Donnarumma (Manchester City, Italie), d’Arda Güler (Real Madrid, Turquie), de Robert Lewandowski (FC Barcelone, Pologne), d’Alexander Isak (Liverpool, Suède), de Viktor Gyökeres (Arsenal, Suède), d’Illia Zabarnyi (PSG, Ukraine), de Pierre-Emile Hojbjerg (OM, Danemark), de Milan Skriniar (Fenerbahçe, Slovaquie), d’Edon Zhegrova (Juventus, Kosovo) ou encore d’Edin Dzeko (Fiorentina, Bosnie-Herzégovine). Tout le monde ne sera pas du voyage pour le Mondial 2026. Plusieurs têtes vont encore tomber.


Crédit : Dahbia Hattabi avec Radio Internationale d'Haïti

jeudi 20 novembre 2025

CDM2026/Haïti: De l'exil au triomphe, la fabuleuse qualification d'Haïti à la Coupe du monde de football 2026

 

Depuis 2024, l’équipe nationale masculine haïtienne n’a jamais pu jouer à domicile à cause de la violence qui règne dans le pays. Toutes les rencontres de qualification pour la Coupe du monde 2026 ont été disputées à l’étranger — un obstacle de plus pour les Grenadiers, triomphant malgré tout.

 Décryptage.

La nuit du 18 novembre 2025, l’émotion a été ressentie dans le cœur de tous les Haïtiens : l’équipe nationale masculine, les Grenadiers, a validé sa qualification pour la Coupe du monde FIFA 2026, pour la première fois depuis 1974.  

Le match décisif s’est joué à Willemstad (Curaçao), où Haïti a battu le Nicaragua 2-0. Les buteurs : Louicius Don Deedson, dès la 9ᵉ minute, puis Ruben Providence, juste avant la mi-temps.  Cette victoire permet à Haïti de terminer premier du groupe C avec 11 points, assurant une qualification directe. 

Chez eux, les Haïtiens ont suivi la rencontre avec ferveur, malgré l’impossibilité de se rassembler au stade.  L’ambiance dans les rues a été électrique : drapeaux, klaxons, chants… un moment d’unité porté par la fierté. 

Une joie nationale dans un contexte lourd

Hasard du calendrier : le 18 novembre coïncide avec la commémoration de la bataille de Vertières, moment symbolique de la résistance haïtienne face à la colonisation. 

En 1803, les forces haïtiennes, sous la commande de Jean-Jacques Dessalines ont battu les forces françaises de Rochambeau dans la Bataille de Vertières, contraignant l’armée de Napoléon à quitter Saint-Domingue.

Cette victoire incroyable de l’armée haïtienne face à la puissance européenne a eu des échos 222 ans plus tard dans le stade de football de Willemstad à Curaçao dans la soirée du 18 novembre 2025.

L’exil forcé des Grenadiers

Depuis des années, en raison de l’insécurité et du contrôle d’une partie de Port-au-Prince par des gangs, l’équipe haïtienne n’a pas disputé un seul match officiel sur son sol. 

Toutes leurs rencontres « à domicile » ont dû être délocalisées, notamment à Curaçao et à Barbade. 

« Cette qualification historique apporte une bouffée d’espoir, de joie et d’apaisement à tout un pays, éprouvé par plusieurs années de violences.  »

Alterpresse, journal d'Haïti


Une équipe de la diaspora

Les Grenadiers sont largement composés de joueurs évoluant à l’étranger :

Le capitaine Johny Placide, 37 ans, est gardien de but à Bastia (Corse),

L’ailier Louicius Don Deedson, 24 ans, qui a marqué contre le Nicaragua, évolue à Dallas (États-Unis),

Ruben Providence, âgé lui aussi de 24 ans, attaquant à l'Almere City Football Club (Pays-Bas), est l’autre buteur de la soirée décisive.

Duckens Nazon, 31 ans, attaquant pour Esteghlal en Iran, n'est qu'à cinq buts de devenir le meilleur buteur de tous les temps d'Haïti. Pendant les qualifications, il a marqué six buts, le meilleur total parmi tous les joueurs de la CONCACAF (Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes).

Une qualification compliquée

En l’espace de quelques mois, tous ces joueurs ont dû créer une équipe soudée. Mais leur parcours n'a pas été simple : au premier tour, battus par Sainte-Lucie (2-1), Barbade (3-1), Aruba (5-0) et Curaçao (5-1), les hommes de Sébastien Migné ont finalement retrouvé la forme durant la dernière phase des éliminatoires.

Haïti a gagné 4 points face au Costa Rica (3-3 et 1-0), 1 point face au Honduras (0-0, 0-3) et 6 points face au Nicaragua (3-0 et 2-0) pour un total de 11 points. Assez pour finir premier du groupe.

Un sélectionneur déterminé

Le Français Sébastien Migné, 52 ans, sélectionneur des Grenadiers, qui a travaillé avec plusieurs équipes sur le continent africain, n’a jamais pu poser le pied en Haïti depuis sa prise de fonction, en raison de la situation sécuritaire.

Pourtant, pendant 18 mois, il a réussi à construire une équipe solidaire, à rallier les talents de la diaspora et à motiver un groupe qui se préparait "loin de sa terre natale" en surmontant notamment des obstacles administratifs (impossible pour certains joueurs en Haïti d’obtenir des papiers à cause de la fermeture des ambassades à Port-au-Prince).

« Le peuple haïtien attend un signe, on va leur montrer qu'on est là. »

Dixit, Sébastien Migné, sélectionneur des Grenadiers, l'équipe nationale d'Haïti

Une qualification aux répercussions symboliques

La phase finale de la Coupe du monde masculine 2026 se déroulera l’été prochain aux États-Unis, au Canada et au Mexique. 

Le retour d’Haïti, 52 ans après sa dernière participation en 1974 (en République fédérale d’Allemagne), est un moment d’espoir et un symbole de résilience pour un pays profondément touché par les crises.

C'est la seconde fois en 2 ans, qu'Haïti brillera sur la scène sportive mondiale.

En 2023, pour la première fois de son histoire, l'équipe féminine se qualifiait pour la Coupe du monde de football. La compétition avait eu lieu en Australie et en Nouvelle-Zélande.


Crédit : Caroline Popovic


CDM2026/Haïti: Déclarations du Capitaine Johnny Placide au Journal l' Équipe !

 

Johny Placide, capitaine d'Haïti, savoure la qualification à la Coupe du monde : « On sera là pour kiffer et rendre fier le peuple »

À 37 ans, le gardien Johny Placide (79 sélections) a tout connu avec la sélection haïtienne depuis 2011. Au lendemain de la première qualification pour une Coupe du monde des Grenadiers depuis 1974, le portier du Sporting Bastia est revenu sur cet exploit, qu'il refuse de qualifier comme une « surprise ».

Pour la première fois depuis 1974, Haïti s'apprête à disputer un Mondial. Les joueurs de Sébastien Migné ont battu le Nicaragua (2-0) mardi soir, et ont décroché leur qualification en finissant en tête d'un groupe relevé, devant le Honduras et le Costa Rica. Joint au lendemain de l'exploit, alors qu'il s'apprêtait à quitter l'île de Curaçao, où se disputait la rencontre, pour rejoindre son club de Bastia (Ligue 2), le gardien et capitaine Johny Placide (37 ans, 79 capes) savoure cette qualification.

Quel sentiment vous a traversé l'esprit au coup de sifflet final du match contre le Nicaragua (2-0), synonyme de qualification ?

De la libération ! On avait cet objectif depuis le début et je savais qu'on avait une équipe capable de se qualifier au Mondial. J'ai décidé d'aller en sélection (en 2011) pour ça, pas pour siroter des cocktails au bord des plages. Et là, la qualification arrive à 37 ans, au dernier moment, donc elle est encore plus belle.

Peut-on considérer cette qualification comme une surprise ?

Pas du tout, au contraire ! Dans la zone (Concacaf), on a l'habitude de joueur contre ce genre d'équipes, ils ne nous ont jamais surdominés. On avait auparavant battu le Costa Rica, le Honduras et le Nicaragua plusieurs fois, on savait qu'on avait nos chances (en tant que pays organisateurs, le Mexique, les États-Unis et le Canada étaient qualifiés d'office). On avait cet objectif depuis le début de la phase de qualifications.

Vous y parvenez sans pouvoir jouer à domicile, la FIFA vous obligeant à « recevoir » à Curaçao, à 1 000 km au sud...

La dernière fois qu'on a joué chez nous, je crois que c'était en 2021, un barrage de Coupe du monde contre le Canada (défaite 0-1). C'est un vrai handicap, car en Haïti, il y a une ferveur incroyable, ça nous aurait aidé. On a la qualification, donc on ne va pas se plaindre, mais ce soutien à domicile nous manque. On a trouvé l'énergie nécessaire, mais c'était un peu frustrant, car on avait envie de partager ce moment avec le peuple haïtien. Ils étaient quelques milliers ici, mais on aurait préféré être chez nous.

Que représente justement cette qualification pour le peuple haïtien ?

On voulait marquer l'histoire. Il y a eu 1974, la première qualification d'Haïti, et on voulait faire partie de cette histoire. On avait aussi à coeur de se qualifier sur cette date du 18 novembre, par rapport à la bataille de Vertières (en 1803, date de la capitulation de l'armée française menant à l'indépendance d'Haïti six semaines plus tard). On sait ce que ça représente d'être Haïtiens, on voulait que les gens parlent de nous.

« On a la chance que la Coupe du monde soit en Amérique, c'est juste à côté. La diaspora va se déplacer en nombre »

Plusieurs binationaux ont rejoint la sélection dernièrement et étaient titulaires mardi, comme Jean-Ricner Bellegarde (Wolverhampton) ou Josué Casimir (Auxerre). Avec votre statut de capitaine et "d'ancien du groupe", quel rôle jouez-vous pour les convaincre ?

Je ne suis pas impliqué au sens propre. Maintenant, des Haïtiens jouent partout dans le monde, si j'ai des contacts avec eux, j'essaie de les alpaguer par un petit message de temps en temps. Il faut aussi montrer notre quotidien, parce que des joueurs de gros clubs veulent les meilleures conditions en sélection. On leur montre que c'est carré depuis pas mal d'années, qu'on voyage dans de bonnes conditions. Les décisions sont prises plus haut, mais c'est aussi mon rôle de passer ce message-là.

La qualification désormais en poche, avez-vous des souhaits avant le tirage au sort du 5 décembre ?

On a la chance que ce soit en Amérique, c'est juste à côté. La diaspora va se déplacer en nombre, j'espère juste qu'on ne jouera pas au Mexique (rires). Même s'il y aura sûrement aussi des Haïtiens là-bas, on sait qu'on va remplir les stades au Canada et aux États-Unis. On sera là pour kiffer et rendre fier le peuple.


La qualification d'Haïti à la Coupe du Monde suscite des réactions contrastées, entre fierté nationale et doutes sur l'équité des qualifications. Certains soulignent l'exploit réalisé, tandis que d'autres expriment des réserves quant au niveau de compétitivité de l'équipe.


Crédit : Elio Bono, Matteo Amghar / Courtoisie de L'Equipe 

mercredi 19 novembre 2025

CDM2026/Haïti : Monique André, le poumon de la Fédération Haïtienne de Football.

Au moment où la Sélection Nationale d'Haïti Sénior vient de se qualifier, avec panache, pour la Coupe du Monde de Football ⚽ "USA - Canada - Mexique 2026", il est impératif de rendre un vibrant hommage à l'un des principaux artisans de cet exploit historique : Mme Monique André !

Monique André est une figure importante du football haïtien. Elle est actuellement présidente du Comité de normalisation de la Fédération Haïtienne de Football (FHF). Ce comité a été mis en place par la FIFA, suite à l'affaire Yves "Dadou" Jean-Bart, ancien président de la Fédération Haïtienne de Football ⚽ (FHF).


Rôle Mme Monique André dans le football haïtien.

- Présidente du Comité de normalisation de la FHF, nommé par la FIFA en janvier 2021.

- Elle dirige ce comité depuis le 30 novembre 2024, avec pour mission de restructurer la fédération et d'organiser des élections pour un comité exécutif légitime.

- Elle a joué un rôle clé dans la qualification de l’équipe U-17 d’Haïti pour la Coupe du Monde 2025 au Qatar, saluant le travail des jeunes Grenadiers et du staff technique.

Parcours professionnel

- Née à Port-au-Prince en septembre 1957, elle est mère de trois enfants.
- Elle a travaillé pour Air France, American Airlines et Voyages Chatelain entre 1979 et 2005.

- Depuis 2005, elle est propriétaire et directrice générale de l’agence de voyages Harmony Tours.

Engagement communautaire

- Avant sa nomination, elle était déjà active dans le monde du sport haïtien, notamment dans le développement du football féminin et des jeunes.

- Elle soutient un prog


ramme structuré pour préparer les sélections nationales, incluant des stages intensifs et des matchs amicaux internationaux

Les projets de Monique André pour le football haïtien.

Monique André prévoit de réformer en profondeur la Fédération Haïtienne de Football (FHF), avec un accent sur la gouvernance, la protection des jeunes, et le développement du football féminin.

Voici les principaux axes de ses projets :

Réformes structurelles et gouvernance

- Renforcement des structures de gouvernance de la FHF pour plus de transparence et d’efficacité.

- Mise en place de mécanismes de gestion des plaintes conformes aux normes internationales, pour mieux encadrer les litiges et les abus.

- Révision des statuts de la FHF et organisation d’élections pour établir un comité exécutif légitime avant la fin du mandat du comité de normalisation.


Développement du football de jeunes

- Protection des jeunes joueurs, avec des programmes de formation et d’encadrement adaptés.

- Préparation intensive de la sélection U-17 pour la Coupe du Monde 2025 au Qatar (déjà fait):
  - Stages d’entraînement ciblés
  - Matchs amicaux internationaux
  - Suivi technique renforcé

Promotion du football féminin

- Élaboration d’un plan stratégique pour le football féminin, visant à structurer les compétitions, former les encadreurs, et soutenir les joueuses à tous les niveaux.

Vision globale


- Monique André souhaite redorer le blason du football haïtien en s’appuyant sur les succès récents (comme la qualification des U-17) pour bâtir une dynamique durable.
- Elle insiste sur une approche collective, valorisant le travail des joueurs, du staff technique et des partenaires institutionnels...

Nous présentons nos sincères félicitations au Comité de Normalisation et de restructuration du football ⚽ haïtien, spécialement à sa Présidente, Mme Monique André, pour la brillante qualification de la Sélection Nationale masculine sénior d'Haïti comptant pour la phase finale de la Coupe du Monde de Football 2026, au Canada - Mexique - USA.

Bonne chance et succès continu à la Sélection Nationale d'Haïti 🇭🇹.


Crédit : Andy Limontas avec Radio Internationale d'Haïti

CDM2026⚽ : Haïti, le Panama et la petite île de Curaçao se qualifient.

Pour la zône CONCACAF, Haïti, le Panama et la petite île de Curaçao se qualifient pour la Coupe du Monde de Football.

Ils rejoignent les États-Unis, le Canada et le Mexique, co-organisateurs de la prochaine Coupe du monde, parmi les nations qualifiées de la région.

Le Panama, Haïti et la petite île de Curaçao se sont qualifiés dans la nuit du mardi 18 au  mercredi 19 novembre 2025, pour le Mondial-2026 en terminant premiers de leurs groupes des éliminatoires de la zone Concacaf. Ils rejoignent les États-Unis, le Canada et le Mexique, co-organisateurs de la prochaine Coupe du monde, parmi les nations directement qualifiées de la région.

Les Panaméens ont triomphé dans le groupe A, concluant leur campagne par un 3-0 contre le Salvador, et participeront à la compétition pour la deuxième fois après 2018. Curaçao a, de son côté, tenu la Jamaïque en échec (0-0) dans le groupe B pour rester en tête et devenir le pays le moins peuplé (environ 150.000 habitants) qualifié dans l’histoire de la Coupe du monde. «Les Grenadiers» haïtiens ont, quant à eux, battu le Nicaragua (2-0) dans le groupe C, et disputeront également leur deuxième Mondial, après 1974.

Les deux meilleurs deuxièmes de la zone prendront part en mars à un tournoi de barrages intercontinental, où ils se disputeront deux ultimes tickets avec l’Irak, la République démocratique du Congo, la Bolivie et la Nouvelle-Calédonie.



Crédit : Radio Internationale d'Haïti avec AFP

vendredi 14 novembre 2025

Concacaf/CM2026: Placide vaut bien Navas

 

PLACIDE VAUT BIEN NAVAS

Dès le coup d'envoi de la partie, l'on a vu que l'équipe haïtienne avait tiré les leçons de la défaite 0-3 concédée au Honduras. Déjà dans la composition adoptée par Migné, pas de Derrick Étienne, ni Expérience à qui Hannes Lacroix a été préféré pour occuper le flanc gauche de la défense; retour normal d'Arcus d'une suspension réglementaire, choix fort de Pierrot comme unique attaquant axial, donc Nazon sur le banc, premier choix de changement offensif tant pour varier les manœuvres offensives que pour apporter de la fraîcheur.  

Dans le jeu, pas de bloc tant défensif qu'offensif  présomptueusement haut placé. Psychologiquement, l'évidence d'éviter toute précipitation sous prétexte que nous devrions marquer tôt crevait les yeux. Pas de hourrah football! Il fallait donc trouver l'équilibre attaque- défense, ce que la ligne défensive et les milieux de terrain se sont appliqués à respecter. "Jouez bien, disait Didi, le légendaire meneur de jeu brésilien et entraîneur du grand Pérou de 1970, le but viendra tout seul".

On n'a pas bien joué selon les standards adoptés de conservation-circulation de balle orientée vers la profondeur, de densité et de précision en défense et au milieu du terrain, de présence dans la surface de réparation adverse. Mais insistons sur les leçons du dernier match. Malgré les nombreux arrêts de Placide, incontestablement homme du match, jamais il n'a été abandonné par ses défenseurs comme lors du match du 14 octobre dernier à Tegucigalpa. Il y avait toujours un Haïtien à côté ou en face des tireurs costa-ricains. Et dans cet exercice, Ricardo Adé remporte la palme. Son tacle sauveteur du pied gauche à la 55e minute à l'entrée de la surface de réparation et encore son pied gauche qui contre un tir qui se dirige clairement dans le but d'Haïti valent de l'or, il est vrai doté de moins de karats que les arrêts de Placide. Avez-vous observé la sveltesse nouvelle du capitaine haïtien? Il a dû s'être délesté d'une bonne dizaine, voire une quinzaine de livres. 

Moins de poids, plus d'agilité.

Un moment sur les individualités. En plus donc de Placide et Adé, vient tout de suite à l'esprit, non pas l'ensemble de son match, mais la frappe enveloppée lumineuse des 22 mètres de Bellegarde que Navas a eu la "malencontreuse" idée d'aller chercher dans sa lucarne gauche. Et puis, le but en football, on le sait, est indépassable. Quand il est unique dans un match qui nous ramène dans la compétition, 8 points comme  le Honduras, mais défavorable au goal average, son réalisateur a droit à un piédestal. Merci, compliments, Monsieur Pierrot! Il eût été anormal que vous passiez toutes ces éliminatoires sans apposer votre signature au tableau d'affichage. Toutefois, ne soyons pas ingrats, toute l'équipe est à féliciter. Mais singularisons encore: Casimir à l'avant-dernière passe, Providence à la décisive.

Voilà! Désormais, Vertières a un autre nom: Stade Ergilio Hato de Willemstad. Bien sûr, le 18 novembre.


Crédit: Patrice Dumont

13 novembre 2025


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CDM2026/Haïti: Port-au-Prince célèbre un rare moment d'unité après la qualification d'Haïti pour le Mondial 2026

Port-au-Prince célèbre un rare moment d'unité après la qualification d'Haïti pour le Mondial 2026 Feux d'artifice, chants et dan...