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dimanche 16 mars 2025

Société/Sexe: Voici, enfin, la durée normale d’un rapport sexuel

Voici, enfin, la durée normale d’un rapport sexuel, selon étude menée par une université américaine

Les débats sur la durée idéale d’un rapport sont fréquents et suscitent de nombreuses discussions. Plusieurs études ont tenté d’apporter des réponses à cette question.

Une étude menée par Zavamed, un leader des consultations médicales en ligne, révèle un constat surprenant : parmi près de 1000 personnes sondées, un tiers surestiment la durée de leurs rapports.

De plus, une recherche de l’Université Behrend de Pennsylvanie, réalisée sur près de 10 ans avec 50 volontaires, a mis l’accent sur la durée de l’acte, en excluant les préliminaires.

Les résultats de cette étude ont bousculé les idées reçues : les marathons sous la couette ne sont pas toujours synonymes de plaisir. En effet, les participants estimaient que des rapports de 3 à 7 minutes étaient « suffisants », tandis que ceux de 7 à 13 minutes étaient jugés « satisfaisants ».

Les rapports trop courts étaient perçus comme « frustrants », tandis que ceux qui s’éternisaient étaient considérés comme « trop longs ». En somme, la qualité prime sur la quantité en matière de plaisir.


Crédit: Radio Internationale d'Haïti  

avec 20 Minutes

Haïti/Insécurité: Port-au-Prince, la capitale, livrée aux bandits par l'Etat, chaos total !

 


50 bâtiments officiels à l’abandon : l’État fuit le centre-ville face aux gangs

Le centre-ville de Port-au-Prince, jadis poumon administratif, économique et éducatif du pays, est aujourd’hui un territoire fantôme. Face à la montée en puissance des gangs, l’État haïtien n’oppose aucune résistance : il recule, il abandonne, il cède. Plus d’une cinquantaine de bâtiments officiels, autrefois symboles de l’autorité publique, sont désormais livrés au chaos. Ministères, tribunaux, infrastructures portuaires, écoles et institutions stratégiques sont désertés, scellant l’effondrement du pouvoir régalien sur la capitale.

Un port sous contrôle criminel

Port-au-Prince, le 14 mars 2025- La Douane, l’Autorité Portuaire Nationale (APN) et le Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMANAH) sont hors service. Avec l’abandon de ces infrastructures clés, les trafiquants opèrent désormais sans entrave. Armes, drogues, contrebande : Port-au-Prince est devenu une plaque tournante de l’économie criminelle.Haitian local experiences

L’administration en exil

Les piliers de l’État ont fui la capitale. La Primature, le Parlement, la Banque de la République d’Haïti (BRH), la Banque Nationale de Crédit (BNC), le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de la Santé Publique sont tous désertés. Le Palais National, autrefois symbole de la souveraineté haïtienne, est à l’abandon, tandis que le Panthéon National, gardien de la mémoire des héros de l’indépendance, est livré aux pillages.Haitian local experiences

La justice et l’éducation sacrifiées

Le système judiciaire est anéanti : la Cour de Cassation, la Cour Supérieure des Comptes, le Palais de Justice et les tribunaux de section sont hors d’usage. La prison civile de Port-au-Prince, autrefois centre névralgique du système carcéral, a été prise d’assaut, entraînant une évasion massive sous le regard impuissant des autorités.

Les écoles et universités n’échappent pas à la débâcle. Les lycées Pétion, Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, Marie-Jeanne, Jeunes Filles et Fritz Pierre-Louis ont cessé de fonctionner dans leurs locaux historiques. Les facultés de Droit, des Sciences, d’Odontologie, d’Ethnologie et de Médecine, ainsi que l’École Normale Supérieure, l’IERAH, l’INAGHEI et l’École des Arts sont inaccessibles. Même le Théâtre National, l’École des infirmières et le Centre psychiatrique sont abandonnés.Haitian local experiences

Une capitulation totale

Lorsqu’un État ne contrôle ni ses tribunaux, ni ses écoles, ni ses ministères, ni même son propre palais, peut-on encore parler de gouvernance ? Le centre-ville de Port-au-Prince n’est plus un lieu de pouvoir, mais un territoire où seule la loi du plus fort prévaut. L’abandon de ces institutions signe l’aveu cinglant d’un pouvoir en déroute, laissant la capitale aux mains des gangs qui, eux, ne cessent d’avancer.



Crédit : Belly-Dave Bélizaire avc VBI



 

 

samedi 15 mars 2025

Franckétienne, l’inébranlable !

 

Il était un souffle, une voix, un cri tissé d’encre et de lumière. Dans l’écho de ses mots résonnait la révolte, dans le silence de ses pages s’inscrivait l’espoir. Poète, dramaturge, penseur, il n’écrivait pas seulement l’histoire d’Haïti, il la sculptait, la chantait, la rêvait.

Son verbe, tour à tour torrent et murmure, défiait l’oubli. Chaque syllabe, chaque trait de plume était une promesse d’immortalité. Il a traversé le temps, non comme une ombre, mais comme une étoile, éclairant les esprits en quête de vérité.

Aujourd’hui, son souffle ne s’éteint pas. Il demeure dans les pages tournées, dans les vers murmurés, dans les esprits éveillés. Frankétienne n’appartient pas au passé, il vit dans chaque conscience qui refuse le silence.


Que son verbe continue d’inspirer l’infini.



Crédit: Lydia Antoine 

PDG de Radio Passion Culturelle 

Paris, France

Le 23 février 2025


Tous Droits Réservés.

jeudi 13 mars 2025

Des membres de l’organisation terroriste Viv Ansanm incendient les locaux de Radio Caraïbes


PORT-AU-PRINCE, jeudi 13 mars 2035 – L’attaque criminelle perpétrée par des membres de l’organisation terroriste « Viv Ansanm » contre les locaux de Radio Télévision Caraïbes marque une nouvelle escalade dans la crise sécuritaire qui frappe Haïti. Située à la rue Chavannes, au cœur de Port-au-Prince, cette station, emblématique du paysage médiatique haïtien, a vu ses installations incendiées dans la nuit du 12 au 13 mars 2025, plongeant encore davantage le pays dans un climat de peur et d’impunité.

Depuis plusieurs mois, Radio Caraïbes était la cible de menaces directes émanant de groupes armés, en particulier du chef de « Viv Ansanm », Jimmy “Barbecue” Chérizier. Ce dernier, ancien policier devenu l’une des figures les plus redoutées du terrorisme urbain en Haïti, avait publiquement menacé quatre journalistes de la station, dont Guerrier Dieuseul et Johnny Ferdinand. Lors d’une prise de parole sur les réseaux sociaux, Chérizier avait donné des instructions explicites à Vitelhomme Innocent, un autre leader criminel notoire, de capturer ces journalistes pour les soumettre à un « tribunal populaire » qu’il prétend diriger. Cette déclaration avait soulevé une vague d’indignation mais n’avait suscité aucune réponse ferme de la part des autorités haïtiennes.

L’attaque contre Radio Télévision Caraïbes illustre la vulnérabilité croissante des médias en Haïti, où la liberté de la presse est de plus en plus menacée par des factions armées. Face à ces menaces récurrentes, la direction de la station avait déjà pris la décision de délocaliser une partie de ses opérations vers un site plus sécurisé. Cependant, cela n’a pas suffi à dissuader les assaillants, dont l’acte criminel reflète l’état d’impunité généralisée qui règne dans le pays.

L’organisation SOS Journalistes a vivement condamné cet incendie criminel, dénonçant une attaque visant à intimider les professionnels de la presse et à réduire au silence les voix critiques. « Il ne fait aucun doute que cet acte, comme beaucoup d’autres, constitue un message d’intimidation qui trouve sa source dans l’impunité généralisée, voire officialisée », a déclaré Joseph Guyler C. Delva, secrétaire général de l’organisation. Il a également pointé du doigt l’inaction des autorités, se demandant si le pays était désormais officiellement sous la domination des gangs armés.

L’indignation face à cette attaque ne se limite pas aux cercles journalistiques. André Michel et le parti SDP, signataires de l’accord du 21 décembre, ont également exprimé leur colère et leur consternation face à cet incendie criminel. « C’est un véritable échec pour les plus hautes autorités de l’État qui n’ont pas su protéger un patrimoine national aux alentours du Champ de Mars », a déclaré André Michel. Il a dénoncé la montée en puissance des gangs armés, qui contrôlent désormais près de 90 % de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, tout en fustigeant la corruption et les luttes de pouvoir paralysant l’action gouvernementale. Il a réaffirmé la position du SDP : « Pas de dialogue avec les gangs ! Pas de négociation avec les criminels ! »

De son côté, Me Samuel Madistin, avocat et militant des droits humains, a qualifié cet acte d’attaque directe contre les droits fondamentaux et la liberté d’expression. Il a souligné l’inaction des autorités haïtiennes face à la montée en puissance des groupes criminels et a réaffirmé son engagement à poursuivre le combat pour la justice. « Nous ne baisserons pas les bras. Nous continuerons à lutter », a-t-il insisté, alors que le Fonds Je Klere (FJKL), organisation de défense des droits humains, lui a apporté son soutien.

L’attaque contre Radio Télévision Caraïbes n’est pas un incident isolé. Elle s’inscrit dans un contexte où les gangs armés imposent leur loi à une capitale en déroute, ciblant non seulement les journalistes mais aussi l’ensemble de la société civile. La communauté nationale et internationale attend des actions concrètes de la part des autorités haïtiennes, qui, jusqu’à présent, peinent à garantir la sécurité des citoyens et à rétablir un semblant d’État de droit.

Tandis que l’incendie des locaux de Radio Caraïbes témoigne de l’ampleur de cette violence, une question demeure : combien de temps encore Haïti restera-t-elle otage de ces forces criminelles ?



Crédit : RHINEWS


Anthony Phelps, la voix inoubliable de la poésie haïtienne s'éteint

Le poète, romancier et diseur de talent Anthony Phelps est décédé paisiblement à l'âge de 96 ans, dans la nuit du 10 au 11 mars 2025 à Montréal, laissant derrière lui une œuvre riche et engagée, traduite en plusieurs langues et couronnée de nombreux prix internationaux.

Né le 25 août 1928 à Port-au-Prince, Anthony Phelps effectue ses études classiques à l'institution Saint-Louis de Gonzague avant de partir aux États-Unis et au Canada entre 1950 et 1953. Il y apprend la chimie, la céramique et la photographie, tout en s'initiant à l'écriture radiophonique.

De retour en Haïti, il s'investit dans la vie culturelle et littéraire du pays. Il fonde en 1960 le groupe Haïti Littéraire avec Villard Denis (Davertige), Serge Legagneur, Roland Morisseau, René Philoctète et Auguste Thénor, partageant la devise : "Nous sommes les Araignées du soir et nous tissons l'espoir." La même année, il lance la revue Semences et la troupe de comédiens Prisme.

En 1961, il cofonde Radio Cacique avec Jean Claude Carrié et Roger San Millan. Cette station devient rapidement un bastion de la culture où Phelps anime une émission hebdomadaire de poésie et de théâtre. Il y déploie son talent de "diseur professionnel" et met en avant les voix poétiques haïtiennes. Malheureusement, Radio Cacique est détruite lors d'une attaque armée le 30 septembre 1991.

 Exil et création littéraire

Victime de répression sous la dictature de François Duvalier, Anthony Phelps est emprisonné avant de s'exiler à Montréal en 1964. Il intègre Radio-Canada en 1966 et y travaille pendant près de vingt ans avant de se consacrer pleinement à l'écriture.

Son long poème Mon pays que voici, écrit en 1963, lu en partie sur disque en 1966 et publié en France en 1968, devient un texte emblématique de la littérature caribéenne. En 1973, il publie son premier roman, Moins l'infini, suivi de nombreux ouvrages marquants, parmi lesquels La bélière caraïbe (1980, Prix Casa de las Américas) et Orchidée nègre (1987, Prix Casa de las Américas). Son œuvre, traduite en plusieurs langues, est enseignée dans des universités prestigieuses comme Princeton et Iowa State University.

Parallèlement, il fonde "Les productions Caliban", une maison d'édition de poésie sur disques, et participe à la création du spectacle Haïti : 60 ans d'Histoire en chansons, textes et danses en 1996 avec Syto Cavé.

Après la chute de Duvalier en 1986, Anthony Phelps revient plusieurs fois en Haïti. En 1994, il y écrit Les doubles quatrains mauves et réalise une série de dessins-poèmes. Son engagement poétique et sa lucidité face à l'histoire d'Haïti restent inébranlables.

Lauréat de nombreux prix, dont le Grand prix de poésie de l'Académie française en 2017 et le Prix Carbet en 2016, il est également fait Chevalier de l'ordre des arts et des lettres en 2014.

En 2023, Arnold Antonin lui rend hommage dans le film-documentaire Anthony Phelps à la frontière du texte, retraçant son parcours exceptionnel.

Jusqu'à son dernier souffle, Anthony Phelps demeure fidèle à ses convictions, livrant une poésie à la fois engagée et intemporelle. Son impact sur la littérature haïtienne reste immense, comme l'affirme Émile Ollivier : « Que se serait-il passé dans la poésie haïtienne si Anthony Phelps n'avait pas écrit et publié ? »


Crédit: Claudel Victor

lundi 10 mars 2025

Frankétienne, artiste polyphonique symbole de la vitalité d’Haïti


Frankétienne, né du viol d’une adolescente par un riche américain, artiste polyphonique symbole de la vitalité d’Haïti

Le grand poète et plasticien haïtien Frankétienne est mort à 89 ans le 20 février 2025 et ses obsèques ont eu lieu le 27 février à Port-au-Prince. Son ami et compatriote James Noël lui a rendu hommage dans un texte inédit publié par l’Humanité le 26 février.

Pour brûler, Frank brûlait, en soleil de midi sur la peau des tropiques

20 février 2025, Frankétienne a fait le grand saut dans le fond bleu, cet espace sans bornes qui lui semblait déjà si familier. C’est un paradoxe quand cela concerne l’homme le plus vivant d’Haïti, l’incandescence et l’irrévérence (en rêve errant) poussées à son extrême : poète visionnaire, dramaturge, romancier, chanteur, acteur artiste plasticien qui vivait surtout de sa peinture. Né le 12 avril à Ravine Sèche des suites d’un viol d’un riche américain sur une servante adolescente, Jean-Pierre Basilic Dantor D’Argent, dit Frankétienne est élevé par une mère analphabète. Loin de sombrer dans les trous noirs qui s’érigeaient en pièges devant lui, il a appris à dompter les orages afin d’avaler l’univers.

On peut voir, déceler les germes de sa puissance créatrice en ouverture de L’oiseau Schizophone, explosion de langages, de métaphores qui n’appartiennent qu’à lui dans l’univers du tout-monde en spirale : « Au vertige de ma terre saoulée de catastrophes, au naufrage de mon île suspendue sans réchappe au balancier de la mort… », « rien ne rive hors de saison de pure raison, la mort active la dérision que rien ne meurt quand tout arrive en paradoxe. Et d’y naître par mes lèvres, à l’étreinte de mes reins… »

Son œuvre est totale, herculéenne, rassemblant une centaine de publications. Parmi mes titres d’élection : Ultravocal, Fleurs d’insomnie, Rapp-Jazz, Galaxie Chaos-Babel, L’oiseau Schizophone, Corde et miséricorde. L’académicien Dany Laferrière a eu l’occasion de brosser en majesté le portrait polyphonique du monstre. Ici, j’aimerais évoquer quelques anecdotes concernant le passeur passionné, le chantre des transes et d’outrances, le créateur de génie qui pratiquait une générosité à hauteur d’homme.

Un tempérament de forçat de l’imaginaire

Suite à son enfance blessée et son adolescence turbulente, au prix de nombreux efforts, il s’est forgé un tempérament de forçat de l’imaginaire, comme il se plaisait à le dire. Devenu grand écrivain et homme d’affaires, fondateur du collège Frankétienne qui a formé plusieurs générations, il aurait pu céder à la tentation de s’enfermer dans une tour d’ivoire, surtout en notre pays où la méfiance et le snobisme sont un sport national.

Pourtant, sa demeure imposante perchée sur les hauteurs de Delmas 31, est un lieu de refuge pour les visiteurs, les jeunes créateurs en quête d’inspiration et d’horizon. Le grand poète recevait du monde chez lui comme une extension de son art. L’art comme don de soi dans la vie comme sur la page, en passant par la toile et la scène.

Jeune poète, habitant le quartier de Delmas, j’allais souvent chez Frankétienne. Ma première fois, j’étais invité dans le cadre d’un projet de troupe de théâtre « Compagnie compagnons clandestins » emmené par Faubert Bolivar et Guy Régis Junior. Nous étions une petite bande pétrie d’angoisses et de fièvre révolutionnaire. Après la rencontre qui se portait sur un de ses nombreux chefs — d’œuvre « Dezafi », le premier roman écrit en créole haïtien, nous étions débarrassés de toutes angoisses. Et l’élan révolutionnaire se transmuait en aile rageuse créatrice.

Quelques jours plus tard, je l’ai revu au vendredi littéraire, rencontre hebdomadaire incontournable qu’animait l’écrivain Lyonel Trouillot. La prise de parole improvisée de Frankétienne résonnait comme une décharge électrique dans la nuit. Cerise sur le gâteau, il offrait à chacun un lot de ses livres. Nous étions une cinquantaine dans l’assistance. On sortait de là avec l’âme complètement augmentée, le cerveau en feu, les bras chargés.

Ce soir-là, j’ai eu l’occasion de discuter avec son fils Rudy qui m’invitait à revenir chez eux pour partager une bière Prestige. Je rencontrais Marie Andrée, épouse et muse qui riait en coin des jaillissements langagiers de son mari. Chaque rencontre avec Frankétienne valait au moins un poème. Derrière l’écrivain immense, s’exprimait l’homme de partage et d’étoiles intraveineuses, apte à changer ou « orluner » le cours des choses. Accueillons dans nos mains l’œuvre généreuse du sublime accoucheur d’âmes de Port-au-Prince.



Crédit : James Noël


dimanche 9 mars 2025

L'aéroport du sud-ouest d'Haïti prêt à accueillir des vols internationaux !?


L'aéroport du sud-ouest L'aéroport du sud-ouest d'Haïti prêt à accueillir des vols internationaux prêt à accueillir des vols internationaux après l'interruption du trafic aérien vers la capitale

L'aéroport du sud-ouest d’Haïti est prêt à accueillir des vols internationaux pour la première fois, ont annoncé mercredi (5 mars 2025) les autorités, ajoutant une option plus sûre pour les compagnies aériennes commerciales qui ont suspendu tous leurs vols vers l’aéroport principal de Port-au-Prince, où la violence des gangs persiste.

L’aéroport Antoine Simon de la ville côtière des Cayes, du nom d’un président haïtien qui a mené une rébellion au début des années 1900, a fonctionné pendant près de deux décennies avant que des rénovations ne commencent en 2013 pour étendre sa piste. 

Il s’agit désormais du troisième aéroport international d’Haïti, un développement qui devrait stimuler l’économie locale et fournir un nouveau moyen à certaines organisations à but non lucratif de distribuer l’aide dont elles ont cruellement besoin. 

"C’est vraiment excitant", a déclaré Wynn Walent, directeur exécutif de l’organisation à but non lucratif Locally Haiti, basée au Colorado, qui opère dans le sud-ouest d’Haïti. "Pour des raisons compréhensibles, les gens se concentrent sur les défis à Port-au-Prince, mais il y a tellement de choses qui peuvent être faites dans le sud. Cela pourrait être un grand pas dans cette direction". 

Hugh Aprile, directeur régional de Mercy Corps pour l'Amérique latine et les Caraïbes, a salué la nouvelle piste, affirmant qu'il était possible que davantage d'organisations basent leurs équipes aux Cayes plutôt qu'à Port-au-Prince.

"La plupart des besoins se situent dans la péninsule sud", a-t-il déclaré. "Pour nous, cela sera utile".

Leslie Voltaire, président du conseil présidentiel de transition d’Haïti, s’est rendu aux Cayes mercredi pour inaugurer l’aéroport rénové, affirmant qu’il aiderait à développer des secteurs tels que le tourisme. "Les infrastructures sont la base du développement économique d’un pays", a-t-il déclaré.

La plupart des personnes qui se rendent en Haïti atterrissent à l’aéroport international de la ville côtière du nord de Cap-Haïtien, puis se rendent par voie terrestre ou par hélicoptère dans la capitale.

L’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince reste ouvert, mais les vols commerciaux sont interrompus depuis que des gangs ont ouvert le feu sur trois avions en novembre, blessant légèrement une hôtesse de l’air.


Crédit-Texte : Yasmina Yacou/AP


Société/Sexe: Voici, enfin, la durée normale d’un rapport sexuel

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