L' anxiété, la tristesse, c'est ce qu'on peut lire sur le visage des personnes qui ont fuient la violence des gangs armés de SOLINO ( banlieue) l'Ouest, un quartier qui était deja défavorisé dans la commune de Port _ au _ Prince, la capitale d'Haiti. une bonne partie de ces gens se sont réfugiés à l'école Municipale Pierre Labitrie de Delmas 31 où nous avons mené une enquete approfondie .
Ces personnes survivantes de la violence d'hommes armés de SOLINO n'épargnant ni femmes ni enfants, les déplacés sont entassés comme des sardines dans cet espace non approprié et surtout dépourvu de toutes les infrastructures de base, telles que: 'un point d'eau potable et de bain ou de lessive, de l'électricité, et une toilette, voire trouver un plat chaud chaque jour.
Ces déplacés ont expliqué leurs déboires après s'être forcés d'abandonner leur demeure pour se mettre en quête d'un abri. Pire, ils sont exposés avec leurs enfants à la belle étoile à toutes sortes de violences, car l'espace n'etait pas construit pour acceullir toutes ces personnes, ceux qui ne trouvent pas de place à l'interieur des salles de classes sont obligés de mettre une tente de fortune sur la cour, ces "petits prela" ne peuvent pas rssister aux violentes pluies torrentielles, de là on peut immaginer le calvaire des ces personnes pendant la saison pluvieuse.
Dans ce camp de deplacés, on trouve environ 2862 personnes reparties en 771 familles parmi lesquelles figurent 13 handicapés, 68 enfants de 0 a 11 mois, 193 de un à 5ans, 196 de 6 à 11 ans, 203 de 6 à 17 ans, 1903 de 60 et plus .
Les deplacés nous expliquent qu'ils n'ont pas pu emporter leurs effets personnels quans ils ont fuient la violence des gangs armés.
Pendant notre enquête nous avons pu constater qu'environ 15 familles utilisent un seul réchaud pour faire bouillir la marmite, il y a beaucoup de personnes mais très peu de réchaud, et ils n'ont pas les moyens pour acheter d"autres ustensiles.
C'est une grande misère que nous avons vu dans ce camp de déplacés, la majorité des enfants dans le camp ne vont pas à l’école parce que leurs parents n'ont pas les moyens pour payer leur scolarité, la situation de ces personnes est lamentable.
Crédit : Marie Florence François.
Coordonnatrice Projet
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