DONNEZ-MOI AUBELIN
HOTEL OLOFFSON VICTIME D'UN FAUX, D'UN DÉMAGOGUE, D'UN MÉGALOMANE QUI SE RÉCLAME ATHÉE ET HOMME DE SCIENCES
Donnez-moi Aubelin JOLICOEUR, je vous en prie. OLOFFSON est parti en flammes, c'est triste, très triste, mais il peut être reconstruit. Reconstruit à son image. Cependant, Aubelin JOLICOEUR est un mortel qui devra rester immortel. Mieux, un immortel devant jouir de son état de mortel en toute tranquillité. Merci: vous n'avez pas tué sa mémoire. Merci de n'avoir rien dit de lui dans vos balivernes. Pompier-pyromane, vous avez fait preuve de grands exploits. Vous avez démontré que vous êtes excellent dans l'art de détruire. Dans l'art de tuer non seulement les corps mais les caractères, aussi...Mais que peut-on contre vous? Expert de votre dimension: que peut-on faire contre vous? Que peut-on faire pour vous arrêter dans votre démence, dans votre nature propre à détruire tout ce qui bouge. Même maître Hénock TROUILLOT, même l'immortel qui paraît être votre frère siamois par tempérament, Frankétienne aussi. Même la première femme présidente d'Haïti Ertha Pascal TROUILLOT, a eu son lot. J'allais oublier Roger GUAILLARD et Lesly MANIGAT... vous les avez tous enterrés vivants. Fils patricide et matricide, vous n'avez épargné personne, même vos géniteurs. RAM,RAM,RAM.
Aubelin JOLICOEUR, le malin, a achappé à vos flammes. Vous le cherchez en vain. Vous le recherchez partout. Vous avez fait brûler sans nécessité l'hôtel OLOFFSON où il pourrait se cacher, d'après vous. C'est légitime car ce "beau décor"du bas-peu-de-chose a toujours été son lieu de prédilection. Oui, vous avez indiqué là où il pourrait se trouver. C'est là, en effet, qu'on avait la chance de le rencontrer dans son costume blanc, foulard multicolore au cou, pochette flamboyante, son "PANAMA", des fois, sur la tête, son bâton légendaire, toujours, à la main. Le fameux bâton sur la pointe duquel il dansait à merveille le BANDA aux pas duquel il excellait. Comme d'ailleurs il excellait dans sa façon originale d'écrire et de parler. Un langage et un parler qu'on disait trop flatteurs mais toutefois préférables aux vôtres trop sulfureux, trop dangereux. Mortels... Son langage clair et simple a fait tant de jaloux. Le pompier-pyromane, par exemple, qui ne cesse de le poursuivre dans ses derniers retranchements. Faux athée, il croit sincèrement en ce que disent les gens qui affirment que Aubelin JOLICOEUR vient encore quotidiennement à OLOFFSON.
Il est tourmenté, il est bouleversé, saccagé par l'idée qu'Aubelin, son "adversaire de plume" vivrait encore. RAM,RAM,RAM. Il n'y a pas de plus dangereux qu'un pompier-pyromane superstitieux en plus. On croirait que ses ordres seraient pour prévenir et combattre le feu!!!. Loin de là: à bien considérer, sa dangerosité réside de préférence dans le fait qu'au contraire c'est lui qui passe des ordres aux incendiaires. D'où la difficulté de le cerner et de maîtriser sa malveillance dans ses actions malhonnêtes et destructrices.
Seule la supplication semble pouvoir servir. Semble pouvoir intervenir auprès de cet inflexible pompier-pyromane qui se félicite à coeur-joie de la mise à feu du joyau qui réhaussait, avec la place JÉRÉMIE, l'éclat des lieux.
Monsieur l'ordonnateur, nous vous implorons, nous vous supplions: de grâce, mettez fin à votre fureur. Apaisez votre aigreur. Vos pensées haineuses sont de nature à causer beaucoup de torts au pays qui a plutôt besoin de discours rassembleurs. De discours apaisants en ces instants durant lesquels le volcan longtemps éteint, longtemps ensommeillé, se met en éruption.
Donnez-nous, pour parler aux bandits, pour leur tenir les propos qu'il faut, un nouveau Aubelin JOLICOEUR. Sa plume nous manque. Sa posture est nostalgique. Sa culture, l'a, malheureusement, suivi là où il s'en est allé à jamais. On dit que ces étrangers qui aiment son style, sa mise et ses manières, ces étrangers qui rentraient souvent au pays juste pour le rencontrer sont partis avec lui. Il est dans le pays des blancs qui eux, contrairement à vous, reconnaissent la valeur de ses valeurs.
Monsieur le pompier-pyromane, ne perdez pas votre temps. Aubelin JOLICOEUR, vous l'avez constaté, n'était pas à l'hôtel OLOFFSON. RAM,RAM,RAM. Vous avez oeuvré comme un coup d'épée dans l'eau. Malfaisance sans issue... Du moins, tir mal dirigé. Vos antennes vous ont mal conseillé. Aubelin est plutôt chez les blancs. Arrêtez de détruire. Arrêtez de faire brûler le peu qu'il nous reste. Là où il est, vous ne pourrez pas l'atteindre. RAM,RAM,RAM
"Trop de lectures sans culture, disait mon père, ne peut aboutir qu'à la faillite du bon sens." De grâce: prenez du temps pour comprendre ce que vous lisez: ainsi, votre peu de gros bon sens, s'il vous en reste, ne sera pas ébranlé au point de vous porter à poser des actes dignes d'illéttrés.
Crédit : Me Maurice CELESTIN-NOEL LECHAPEAUTEUR
14 JUILLET 2025
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