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mercredi 6 novembre 2024

USA, la fin de l'establishment américain!?


USA: LA FIN DE L'ESTABLISHMENT AMÉRICAIN ?

UN RENDEZ-VOUS RATÉ...

Les jeux sont faits. "Ite missa est": la messe est dite. Que les fidèles aillent sur la place publique partager leurs opinions et laisser les officiants aller boire leur bon vin. Le latin dit: "Bonum vinum laetificat cor hominis". Le bon vin réjouit le coeur de l'homme, en effet. En effet, il réjouit et apaise le coeur endurci, orageux de Donald TRUMP en proie à la colère et aux rancoeurs, de même qu'il console celui de Kamala HARRIS enfin au repos après un si long et si rigoureux combat électoral dans lequel, fort heureusement, tout compte fait, elle n'est pas battue à plate couture. Elle n'a que 60 ans, ce qui signifie qu'elle va prendre du recul, qu'elle va se détendre pour mieux se retendre dans 4 ans.

 C'est dire, aussi, que le bon vin mousseux sablé des deux cotés fait preuve de ses effets bénéfiques capables de potentialiser la joie et de combattre la peine. Potentialiser la joie et combattre la peine, il possède la vertu de servir  à tout coup. Alors que HARRIS et TRUMP sont en train de sabler le champagne, chacun pour ses raisons, l'homme de la rue, invité à se rendre sur les places publiques pour, sinon déraisonner, du moins jaser autour de l'événement tant attendu, ne sait même pas comment mettre fin à sa faim. Les plus raisonnables rentrent sagement chez eux se disant que le match a pris fin et qu'il n'est que d'attendre. Que d'espérer que les promesses électoralistes ne seront que des mots beaucoup plus trompeurs que réels. À l'aune de l'espérance de nombreux inquiets en attente de  joyeuses et consolantes nouvelles. Nouvelles à naître de l'action d'un chef qui se voudra Président de tous et non d'un groupe. Non exclusivement celui des partisans de la suprématie blanche rêvant de tout chambarder, même d'éliminer L'ESTABLISHMENT américain. Un Président déterminé à  mettre fin à l'angoisse des menacés d'être déportés en masse. Les noirs vivant aux USA ont bien raison de s'inquiéter et de prendre au sérieux ce qui se dit dans les discours racistes, terroristes, xénophobes, sexistes, fascistes du nouvel élu et de ses partisans tout en espérant  que les mots de Donald TRUMP n'ont été, comme précédemment dit, qu'électoralistes.

Aux États-Unis, c'est clair que demain s'annonce incertain pour les habitants noirs de la République étoilée. Pour les immigrés à la peau foncée en général. Ils sont  déjà, certainement, à vivre leur peur, leur profonde aingoisse. Le retour au règne de la suprématie blanche inquiète et rappelle les noirs souvenirs d'un passé pas trop lointain. Même l'extérieur est sur ses gardes. Il s'exprime en disant: "exercez votre suprématie blanche chez vous. Restez chez vous. Ne venez pas voler les richesses de notre sous-sol ni nous imposer vos lois et vous immiscer dans nos affaires." 

Les américains ont raté un grand rendez-vous avec l'histoire. Kamala HARRIS aurait été la première femme présidente des États-Unis. Première femme noire en plus. Ce serait trop beau pour être vrai. Trop tôt pour être vrai. On doit compter sur demain, ce curieux demain qui cache des lendemains riches en surprises les unes plus imprévisibles que les autres. 

Mais dans l'intervalle, nous n'avons qu'à attendre ce que réserve demain, ce demain qui cache en son sein, les plus surprenants détours de la vie.

Les croyants n'ont qu'à se résigner et se soumettre à la pensée que les desseins, que les voies de Dieu sont imprévisibles, insondables,  indomptables et impénétrables.


Crédit: Me Maurice CELESTIN-NOEL LECHAPEAUTEUR

 rmaurice.celestin@gmail.com 


6 NOVEMBRE 2024

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