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lundi 7 octobre 2024

Une histoire qui m'est racontée, une histoire vraie.


UNE HISTOIRE QUI M'EST RACONTÉE

UNE HISTOIRE VRAIE 

Une amie, bénéficiaire d'une bourse d'études, s'était retrouvée en Israël. Elle m'avoue que cette faveur lui a donné l'opportunité de vivre l'un des plus beaux, des plus agréables moments de sa vie. Une rencontre avec quelqu'un qu'elle n'oubliera jamais sera l'objet de tant de bonheur, de tant d'appréciation des valeurs humaines. Une vraie découverte de la profondeur de l'exercice de l'élaboration, du modelage de la  personnalité d'un homme. De mémoire de femme, m'a-t-elle dit, elle n'a jamais rencontré une pâte humaine aussi bien pétrie, aussi homogène, aussi bien triturée.Toutes ces qualités mentionnées appartenaient à un de ses professeurs. Un bel homme très grand de taille. Bien bâti et, par surcroît, qui s'habille à la perfection. Un vrai dandy très attirant avec un sourire foudroyant. Un regard à la fois perçant et doux. Une beauté masculine que toute femme, ayant bon goût, aimerait posséder. Et, ce n'est pas tout...

En plus de ses "faveurs physiques", monsieur possède des qualités intellectuelles extraordinaires. De grande culture, il réunit tout ce qu'un enseignant doit avoir pour communiquer ses connaissances très variées et très étendues. Du moins pour les partager avec ses apprenants. À l'oeuvre, il est en admiration, en communication intime avec ceux et celles très assoiffés de son instruction. Il était très adulé, très recherché. Mon amie ne cache pas qu'elle sautait sur  les moindres opportunités pour être en sa compagnie. Comme les autres d'ailleurs qui expriment leurs sentiments  pour cet homme beau de l'extérieur comme de l'intérieur. Un super géant fait pour enseigner. Taillé pour faire craquer les femmes. 

Comme je l'ai dit tantôt, elle ne laissait passer aucune occasion pour le rencontrer, pour être en sa compagnie. Toujours en quête d'informations, de précisions sur du bien su. Juste pour avoir le bonheur d'entendre la voix doucereuse de cet homme qu'elle aimerait être sien, à elle seule. Toujours ainsi et même trop souvent. 

Un jour, comme à l'ordinaire, elle alla au salon du personnel avec l'intention de rencontrer son idole. Contrairement à ses habitudes d'enseignant toujours de bonne humeur, dispos, ouvert, attentionné et souriant, bien dans sa peau et plein d'estime de soi, elle retrouva  en lui une personne bouleversée, troublée, envahie par une profonde tristesse. Son visage était en feu et d'un rouge de flamme ardente. Sa réaction, me disait-elle, était instantannée et directe. Monsieur, vous avez un problème... c'est quoi? En réponse, il a lancé: de ma vie d'homme je n'ai jamais été insulté à ce point. Quelqu'un m'a traité de raciste. Le comble des propos blessants, déshonorants, outrageants. Traiter quelqu'un de raciste, cria-t-il, c'est lui faire savoir qu'il est un idiot, un analphabète, un jaloux, un inadapté, un esprit de très bas niveau, un niais, un dangereux, un haineux, un criminel capable de tuer, capable de détruire. Voilà ce qui me peine. J'enrage. J'ai été traité de tous ces mots et de tous ces maux. 

Alors, amis lecteurs du CHAPEAUTEUR, je vous en prie, ne jouez pas avec les mots. De grâce, ne traitez pas les gens, même vos pires ennemis de racistes. Pitié pour Donald TRUMP et Luis ABINADER. Ce sont deux pauvres d'esprit: évitez de dire qu'ils sont deux racistes.


Crédit: Me Maurice CELESTIN-NOEL LECHAPEAUTEUR

 rmaurice.celestin@gmail.com


6 OCTOBRE 2024

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