En confortant ce jour-là son titre de champion du monde poids lourds, jusqu’à lui réservé aux blancs, Jack Johnson va briser le tabou de la supériorité blanche et soulever chez les Noirs américains un souffle de fierté et de révolte.
Mais l’Amérique blanche n’est pas prête à pardonner à ce Noir qui, en plus, ne baisse pas les yeux : il aime l’argent, la célébrité, les belles fringues, collectionne les voitures de luxe, et les femmes. Blanches surtout. Autre tabou qui vaudra à Jack Johnson l’exil et la prison. Lui qui n’aspirait qu’à une chose : être reconnu en tant qu’homme libre.
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