Radio Internationale d'Haïti EN DIRECT!

mercredi 30 août 2023

Haïti/Culture: Chanteurs et instrumentistes, à vos marques.

Bien avant le baptême de feu du Compas Direct en 1955, la musique haïtienne a toujours compté dans son rang des chanteurs ayant également un talent dans le maniement d’un ou des instrument(s) de musique. La voix étant le premier instrument de l’homme, nous nous référons dans cet article aux instruments physiques.

Dans les années 70-80, la tendance voulait qu’un groupe musical Compas dispose dans son « ban devan », d’un chanteur lead et des choristes (2 à 4). Dans plusieurs cas, ce chanteur lead et un ou des choristes attitrés, jouaient aussi d’un instrument lors des performances live.

Si le rôle de choriste s’est un peu dissipé avec la venue de la Nouvelle génération vers la fin des années 80, la tendance de chanteur-instrumentiste tient encore la route, voire s’est même transformée en norme dans le paysage musical haïtien puisque plusieurs chanteurs issus de la génération 90-2000 sont également d’excellents instrumentistes, ce qui leur facilite énormément le travail relatif à la composition musicale.

Suite à une recherche approfondie, épaulée par le journaliste culturel Johnny Célicourt, nous avons constitué une liste de 20 chanteurs, connus également pour leur talent d’instrumentistes, évoluant dans la musique de 1970 à nos jours.

1- André Pasquet dit Dadou Pasquet (Guitar) MAGNUM BAND

2- Joël Widmaier (Batterie) ZÈKLÈ

3- Yves Joseph dit Fanfan Ti Bòt (Tambour) TABOU COMBO

4- Jean Max Valcourt (Keyboard) PHANTOMS /DOLA

5- Isnard Douby (Trompette) SYSTEM BAND et FRÈRES DEJEAN

6- Alex Abellard (Guitar et Keyboard) ZIN

7- Marc Richard (Basse) LÉGENDE

8- Fritz Bernard Frédéric dit Ti Mitou (Gong) SYSTEM BAND

9- Hervé Anthénor dit Shabba (Tambour) EKIP

10- Jean Hérard Richard dit Richie (Batterie) KLASS

11- Arly Larivière ( Keyboard) Nu Look

12- Nickenson Prud’Homme (Keyboard) HARMONIK

13- Jean Brutus Dérissaint (Guitar) ZENGLEN

14- Medjy Toussaint (Keyboard) ENPOSIB

15- Roberto Martino (Guitar) T.VICE

16- Sanders Solon (Guitar) HARMONIK

17- Roody Delpé (Keyboard) Ex KARIZMA

18- Richard Cavé (Keyboard) KAÏ

19- Myrtil Jean Guibenson (Keyboard) NU BEL

20- Ansytho Jr. Mercier dit T- Ansytho (Keyboard) MAESTRO


Richarson Bigot

Richardsonwiltesbigot@gmail.com




Connaissez-vous Anthony Phelps ?

 Anthony Phelps, poète, romancier et diseur, est né à Port-au-Prince, Haïti, le 25 août 1928. Après des études de chimie et de céramique aux États-Unis et au Canada, il se consacre surtout à la littérature.

En 1961 il fonde – avec les poètes Davertige, Serge Legagneur, Roland Morisseau, René Philoctète et Auguste Thénor – le groupe Haïti Littéraire et la revue Semences. Il met sur pied et anime la troupe de comédiens, Prisme, et réalise des émissions hebdomadaires de poésie et de théâtre à Radio Cacique, dont il est cofondateur.

Il publie trois recueils de poèmes, et collabore à divers journaux et revues.

Après un séjour dans les prisons du docteur-dictateur-à-vie, Anthony Phelps est contraint de s’exiler.

Établi à Montréal en mai 1964, il y fait du théâtre – scène, radio et télé – puis du journalisme. Il participe à la narration de plusieurs films.

Il réalise et produit une dizaine de disques de poésie de poètes haïtiens et québécois.

Plusieurs fois boursier du Conseil des Arts du Canada (bourse de création libre), il a obtenu, deux fois, le Prix de Poésie Casa de las Américas, Cuba.

Le 2 février 2001, Anthony Phelps reçoit du Ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration (du gouvernement du Québec) une plaque en hommage, à l’occasion du forum « Encre noire, littérature et communautés noires ».

Son œuvre, soit une vingtaine de titres, est traduite en espagnol, anglais, russe, ukrainien, allemand, italien, japonais et certains de ses livres figurent au programme des études françaises de plusieurs universités des États-Unis dont : Princeton, Saint Michael’s College (Vermont) et Iowa State University.


En 1985, après vingt ans de service à la Salle des nouvelles TV de Radio Canada, il prend une retraite anticipée pour se consacrer entièrement à l’écriture.

Urgent/Politique: Un coup d’État au Gabon ?

Un coup d’État au Gabon ? Des militaires annoncent la dissolution des institutions

Ali Bongo, président du pays depuis 2009, avait été réélu quelques heures plus tôt avec 64 % des voix.

Quelques heures après la réélection d’Ali Bongo à la tête du Gabon (ici en campagne à Libreville en juillet 2023), annoncée ce mercredi 30 août au milieu de la nuit, un groupe d’une douzaine de militaires a annoncé l’annulation des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la République ».

INTERNATIONAL - Un nouveau putsch sur le continent africain ? Quelques heures après la réélection d’Ali Bongo à la tête du Gabon, annoncée ce mercredi 30 août au milieu de la nuit, un groupe d’une douzaine de militaires a annoncé, dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24 – abritée au sein de la présidence –, l’annulation des élections et la dissolution de « toutes les institutions de la République », du gouvernement à l’Assemblée nationale en passant par la Cour constitutionnelle.

Dénonçant « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos », les militaires annoncent avoir « décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place ». « À cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés. »

Élection contestée

Ces hommes ont indiqué qu’ils s’exprimaient au nom d’un « Comité de transition et de restauration des institutions », et annoncé que les frontières du pays étaient « fermées jusqu’à nouvel ordre ». Parmi ces militaires figuraient des membres de la garde républicaine (GR), la garde prétorienne de la présidence reconnaissables à leurs bérets verts, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers.

Pendant cette déclaration, des journalistes de l’AFP ont entendu des tirs d’armes automatiques à Libreville.

Ce qui ressemble à un coup d’État survient après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui a vu le chef de l’État Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, obtenir un troisième mandat avec 64,27 % des suffrages exprimés. Le sortant a battu son principal rival Albert Ondo Ossa, qui n’a recueilli que 30,77 % des voix mais avait dénoncé des « fraudes orchestrées par le camp Bongo » deux heures avant la clôture du scrutin samedi, et revendiquait alors déjà la victoire.

Ces résultats officiels ont été égrenés en plein milieu de la nuit sur la télévision d’Etat, sans qu’aucune annonce de l’événement n’ait été faite préalablement. En plein couvre-feu, donc, et alors que l’internet est coupé dans tout le pays, deux mesures décrétées par le gouvernement samedi avant la fermeture des bureaux de vote, afin de parer selon lui à la diffusion « de fausses nouvelles » et à d’éventuelles « violences ».

Crédit: Radio Internationale d'Haïti avec AFP 

mardi 29 août 2023

Concernant la fusillade de Jacksonville, Floride

FUSILLADE À JACKSONVILLE

Ce que nous savons des victimes de la fusillade de Jacksonville

La fusillade contre un Dollar General a dévasté des familles, laissé une communauté en deuil et rappelé une fois de plus au pays les horreurs de la violence raciste.

JACKSONVILLE, Floride — Le tireur blanc qui a ouvert le feu samedi 27 août dans un magasin Dollar General à Jacksonville a volé la vie de trois Noirs qui vaquaient simplement à leurs occupations quotidiennes.

Les autorités ont identifié les victimes comme étant Angela Michelle Carr, 52 ans ; Anolt Joseph « AJ » Laguerre Jr., 19 ans ; et Jerrald De'Shaun Gallion, 29 ans. Dollar General a confirmé que Laguerre était un employé du magasin.

Ils laissent derrière eux des membres de leur famille et des amis brisés par le chagrin, horrifiés par l’effusion de sang et bouleversés par le dernier cas de violence raciste aux États-Unis.


Angela Michelle Carr, 52 ans

Carr, un chauffeur d'Uber, déposait un passager au Dollar General lorsque le tireur a ouvert le feu, la tuant à l'intérieur de son véhicule, selon sa fille.

"Elle n'était pas censée aller aussi vite. Elle n'était même pas censée être là", a déclaré Ashley Carr, 36 ans. "Elle a reçu une balle dans sa voiture. Elle n'a même jamais eu la chance."

Ashley Carr, qui s'est entretenue au téléphone avec NBC News lundi 28 août, a sangloté en se souvenant de sa mère comme d'une femme « travailleuse » et « dévouée ».

"C'était une femme formidable et elle a été prise", a déclaré Carr. "J'espère que son esprit est au repos."

Ashley Carr a déclaré qu'elle savait que la famille du tireur, qui s'est suicidé sur les lieux, ressentait "également du chagrin". Elle a dit qu'elle priait pour eux.


Anolt Laguerre Sr., qui a parlé à NBC News via Zoom, s'est souvenu de son fils comme d'un jeune homme « très brillant » récemment diplômé du lycée.

"Il n'avait même pas encore vécu sa vie", a déclaré Laguerre Sr. "et que quelqu'un lui ôte la vie, c'est scandaleux... parce qu'on n'aime pas la couleur de sa peau."

Laguerre Sr. a déclaré que son fils avait commencé à travailler au Dollar General pour gagner un peu de "monnaie dans sa poche".

"La seule chose qu'il aime dans la vie, c'est travailler", a déclaré Laguerre Sr. "Il ne demande rien à personne."

Les frères de Laguerre, Josh et Quan, ont déclaré que leur grand-mère avait commencé à prendre soin d'eux après le décès de leur mère en 2009, alors qu'AJ n'avait que 5 ans.

Josh Laguerre a décrit son petit frère comme une personne aimante qui « vous donnerait les vêtements qu'il portait et la nourriture de son assiette. C'était le bébé, vous savez ? »

Laguerre Sr. a exprimé sa consternation face aux réalités brutales du racisme aux États-Unis, affirmant que "la Floride semble être pire que partout ailleurs".

"Je ne devrais pas avoir à enterrer mon fils", a-t-il déclaré. "Il est trop jeune pour ça. Il essaie juste de vivre."


Jerrald De'Shaun Gallion, 29 ans

Tyesha Jones, la mère de la fille de Gallion, l'a décrit comme un père et co-parent dévoué. Gallion et Jones n'étaient plus des partenaires romantiques, mais ils restaient proches.

"C'était mon meilleur ami", a déclaré Jones à NBC News lors d'une veillée dimanche . "C'était le meilleur ami de ma fille. Il l'avait tous les week-ends. C'était le meilleur papa de tous les temps."

La mère de Jones, Sabrina Rozier, adorait également Gallion, le félicitant comme un « père très aimant et attentionné » envers son petit-enfant.

"Depuis le moment où ma fille est tombée enceinte jusqu'à hier, Jerrald n'a jamais manqué une miette", a déclaré Rozier lors de la veillée. Elle a dit que Gallion avait prévu de passer samedi avec sa fille.

"Nous essayons toujours de trouver les mots pour lui dire que son papa est parti. Je n'ai pas les mots pour lui dire, pour lui briser le cœur. … Cet homme a jugé bon de briser le cœur de ma petite-fille et de l'emmener avec elle. papa loin", a déclaré Rozier, faisant référence au tireur.

Rozier a ajouté qu'elle était déjà proche de la famille de Gallion avant la fusillade mortelle, "mais cela va juste nous rapprocher".


Crédit: Minyvonne Burke , Daniel Arkin et Gabe Gutierrez

Important Conseil de santé No.1


1. L'ESTOMAC

     est blessé quand

     tu n'as pas pris ton

     petit-déjeuner le

     Matin.


2. Les REINS

     sont blessés quand

     tu n'as même pas

     bu dix (10) verres

     d'eau en 24

     heures.


3. Le VÉSICULE BILIAIRE

    est blessée quand

    tu n'as même pas

    dormi pendant 8

    heures du temps et ne t'es

    pas réveillé au

    levé du soleil.


4. Le PETIT INTESTIN

est blessé lorsque vous

      mangez froid et des 

      aliments rassis.


5. Le GRAND INTESTIN est blessé lorsque vous

      mangez plus frit

      et de la nourriture épicée.


6. Les POUMONS sont

      blessés lorsque vous

      respirez la fumée

      et restez dans  un environnement pollué de fumée de cigarettes.


7. Le FOIE est

     blessé lorsque vous

     mangez frit,

     la malbouffe et

     Fast food.


8. Le CŒUR est

     blessé lorsque vous

     mangez votre repas avec

     plus de sel et

     cholestérol.


9. Le PANCRÉAS

     est blessé quand

     tu manges les

     choses sucrées parce qu' ils sont savoureux et

disponibles gratuitement.


10. Les yeux sont

       blessés lorsque vous

      travaillez à la lumière

      de téléphone portable

      et écran d'ordinateur

      foncé.


11. Le cerveau est

       blessé lorsque vous

       commencez à penser

       négativement.


12. L'ÂME se sent

       blessée lorsque vous

       n'avez pas de famille

       et amis qui

       prennent soin de vous  et partagent

       avec vous, dans la vie leur amour, affection,

       Bonheur, tristesse et joie.


     Toutes ces choses ne sont PAS

      disponibles dans le

      marché


      Alors prends bien soin et garde

      tes parties du corps

      en bonne santé.


*EFFET DE L'EAU*

💐 Nous savons que l'eau est

       importante mais sans savoir les 

       Horaires spéciales  pour en boire... !!


       As tu  ???


 💦 Eau potable au

       Bon moment ⏰

       Maximise son

       efficacité sur le

       Corps humain;


       1⃣ 1 verre d'eau

              après le réveil -

             🕕⛅ aide à

              activer l'intérieure

              des organes..


       2⃣ 1 verre d'eau

              30 minutes 🕧

              avant un repas -

              facilite la digestion..


       3⃣ 1 verre d'eau

              avant de prendre un

              Bain 🚿 - aide

              la baisse de la pression sanguine


       4⃣ 1 verre d'eau

              avant d'aller au

              Lit - 🕙 évite AVC ou l'attaque du coeur

 'Quand quelqu'un partage quelque chose de valeur avec toi et tu en profites,

Tu as une obligation morale de le partager avec d'autres aussi. 

*Partagez s'il vous plait!* Sur ceux, je vous souhaite une heureuse nuit sous la protection du Dieu tout puissant

Les territoires perdus de Laetitia

 

Dans la collection de rêves de ma petite fille Laetitia elle entrevoit le bonheur au coeur du bien-être dans la simplicité: le soufle du vent sur sa peau, l'oiseau-mouche qui butine les graines de lin, la senteur de mente,  le cactus blanc s'ouvrant à six heures du matin. 

La contemplation de la nature lui permet de passer des heures paisibles sans calculettes ni ordi. Elle compte les cailloux, joue à la marrelle, s'émerveille d'un coucher de Soleil ou la vue d'un arc-en-ciel, questionne son environnement et s'exerce à trouver des réponses sur le bien-fondé de la vie.

Dans ses dessins, un tambour pour rythmer le temps et en parallèle des lance-pierres pour contre-carrer la violence. Un mot doux, des mots conciliants puis elle ajoute des points sombres sur son canevas: les territoires perdus qui freinent ses élans vers la réalité.  Contrainte à la virtualité pour profiter  d'un ruisseau, d'une chute d'eau ou des vagues de la mer, à  parcourir plages et berges. Ses crayons reflètent deux mondes parallèles :la beauté et l'horreur.  Trop jeune pour saisir ses différences.  Et ça fait mal: l'inquiétude de son lendemain à  un âge si tendre. 

 On ose espérer des images nettes qui viendront balayer les flous de sa mémoires afin que son cerveau puisse retrouver la candeur de son âme innocente et que ses rêves soient nacrés d'étoiles et de brillance.


Crédit: Norma Limontas

Tous droits réservés

28 août 2023

lundi 28 août 2023

Renette Désir, une créole à la voix captivante.

Danseuse et chanteuse née, une charmante voix dans la musique haïtienne, elle a déjà représenté dignement Haïti par son talent à travers trois continents : l’Europe, l’Amérique, et l’Afrique. J’ai nommé Renette Désir dit Netty, née le 30 Juin 1980 à Port-au-Prince.

Sa carrière débuta dès l’âge de sept ans, elle a fréquenté  diverses chorales d’église et des groupes musicaux de son quartier. En 2007, elle a  participé à un concours de musique ouverte  aux différentes catégories à Hollywood (World championship of performing art).

 L’objectif de ce concours c’était de découvrir des talents. Elle avait gagné une médaille de Bronze dans la catégorie « Entertainment », c’était, ‘’comment pouvez –vous faire mieux comparativement aux autres adversaires sur scène ?’’ Ensuite pour la deuxième catégorie, elle a interprété une chanson de Whitney Houston (Yes Jesus loves me) ce qui l’a propulsé à la hauteur de la médaille d’argent, enfin pour une troisième catégorie avec une chanson local (Pòs machan) l’artiste Renette Désir avait remporté la médaille d’or.

 Puis elle retourna dans son pays natal. Dès lors, elle a décidé de faire une carrière solo. 

Renette Désir a déjà sorti un opus baptisé ‘’Yon jou’’ qui a plusieurs titres comme : Ayiti pap peri, Yon jou, qui porte le nom de l’album et Yanvalou, qui a fait beaucoup de succès. Rappelons que près de quatre titres ont été vidéoclipés. 

Renette croit que la culture Haïtienne a beaucoup de valeur en terre étrangère, de fait elle a accordé la priorité aux chansons à caractère social sur son premier opus (Yon jou). Elle veut remettre à l’honneur ce qu’Haïti a perdu à de sa culture comme : L’Habit, la chanson, le rythme, et la tradition. Après ce mondial, elle sortira une chanson test baptisée ‘’ Taye banda’’, encore une musique sociale. Son prochain album, avec la collaboration de Jean Jean Roosevelt et son manager, est en préparation, il sera titré « Ma cité » qui sera financé et présenté par OIF.

 La majorité des chansons qui vont y figurer sont l’œuvre  de Jean Jean Roosevelt. 

Renette Désir a pour modèle des étrangères et des ténors féminins de la musique haïtienne comme : Emeline Michel, Carole Démesmin, Yole Dérose. C’est ce mélange qu’est Renette Désir et ce qu’elle est devenue aujourd’hui.

L’âme haïtienne !

À la veille du dix-huit mai, une de mes correspondantes, soucieuse et inquiète du sort de la nation me posait la question suivante : Existe-t-il encore une âme haïtienne?

Question fondamentale, s’il en est, car nombreux sont celles et ceux qui méditent depuis fort longtemps, sur cet aspect de notre problématique. Dans un article publié dans les colonnes du Nouvelliste en deux mille quatre, intitulé : Quo vadis, nous agitions déjà ce questionnement essayant de lui trouver des éléments de réponse.

Nous évoquions le fait que des étrangers aient eu à prendre en charge notre éducation dans leur langue à eux, charriant leurs propres valeurs culturelles au détriment des nôtres, ce qui résulterait irrémédiablement à faire de nous des acculturés.

Et avec l’exode massif durant les années soixante, des jeunes cerveaux fuyant la dictature vers des cieux plus cléments, les exilés politiques, échappant de justesse aux pires châtiments corporels, sinon à des exécutions sommaires, sans aucune forme de procès. Plus tard il y a eu de façon exponentielle, les exilés économiques, lesquels face à la pénurie d’emplois recherchaient un mieux-être pour eux et les membres de leurs familles. La seule planche de salut se retrouvait aux portes des ambassades en quête d’un visa pour n’importe quelle destination.

Christophe Wargny, dans son ouvrage intitulé : Haïti n’existe pas, en dit long sur le désespoir des Haïtiens, en particulier les finissants de nos facultés auxquels le pays n’offre aucune possibilité de bâtir leur avenir à partir de leurs compétences acquises.

À croire qu’au pays de Dessalines, la rigueur intellectuelle, la compétence et l’intégrité constituent un luxe superflu dont il est préférable de se passer.

Et à défaut du sucre, de la banane et du cacao, nos diplômés deviennent notre plus grande denrée d’exportation, avec les résultats que nous constatons depuis plusieurs décennies.

Est-il exagéré d’avancer que les fleurons de notre communauté, entendez les plus éduqués, nous devrions dire les mieux dressés, sont tout sauf haïtiens? Être reconnu ou décoré en terre étrangère n’est-il pas le summum de la réussite personnelle?

La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque disaient Albert Einstein.

En effet, la science et la technologie réalisent des avancées prodigieuses, lesquelles auraient dû être en mesure d’améliorer considérablement la qualité de vie des femmes et des hommes partout sur la planète.

Des efforts et pas des moindres sont consentis pour la protection des animaux et c’est très noble. Une richissime américaine a légué par testament la rondelette somme de huit millions de dollars à la race canine. Comble d’amour et de générosité!

La création de la richesse, la croissance et les profits juteux au nom des « dollars-dieux » ont préséance sur toutes les valeurs cardinales. Les classes dominantes dans les pays du quart-monde pour singer les puissants de ce monde décadent s’en donnent à cœur joie au détriment de leurs populations respectives.

Ce qui nous amène à nous pencher sérieusement sur la question en invitant tout un chacun à se livrer objectivement à cet exercice fondamental et à se demander honnêtement : Qui suis-je?

Un ami quelque peu cynique faisait le macabre rapprochement entre nos compatriotes et l’une des caractéristiques de tout liquide. Ce dernier prend toujours la forme du vase qui le contient. Histoire de dénoncer le phénomène du déni de soi très répandu dans toutes nos communautés en diaspora.

Cette fuite en avant très subtile dans le temps, prend des allures de moins en moins cachées pour étaler dans toute sa laideur le peu de sentiment d’appartenance à la patrie commune.

Est-ce une façon de débagouler nos souffrances et frustrations individuelles et collectives? Nous laissons aux spécialistes en la matière le soin de poser ce genre de savant diagnostic.

Nous pouvons certes la retrouver, cette âme qui est la nôtre, par l’instauration de cet État de droit réclamé à cor et à cri depuis la chute de la dictature trentenaire, la création d’emplois à travers toute la république pour un développement endogène, une éducation tenant compte de notre histoire et de notre culture, le tout en parfaite harmonisation avec les régions avoisinantes et le grand village qu’est devenu le monde moderne.

Du choc des idées jaillit la lumière, nous a appris le grand Boileau. Par contre, paradoxalement, l’inverse est aussi vrai dans notre « singulier petit pays » puisque du choc des idées, entre nous, jaillissent, ténèbres et animosités.

Nous pouvons être en désaccord, sans être désagréables, répétait le président Obama. Il faut croire que c’est bon pour les autres, les civilisés, mais pas pour nous!

« Nous» qui avons pour patrie, la terre entière et pour pays, ceux des autres, ce qui rappelle les propos judicieux du grand poète québécois Félix Leclerc lorsqu’il disait: Il n’y a rien de plus triste pour un homme que de perdre son pays!

Nous voilà donc réduit à déplorer ce qui nous paraît un processus d’effritement de l’âme haïtienne, la quintessence de ce qui jadis, fit de nous, le peuple digne et fier, le peuple phare de la race.


Crédit: Serge H. Moïse av.



Esclavage!

 

« Esclavage »

Ils sont venus de pays lointains

Pour faire de nous des chrétiens

Obéissant aveuglément aux lois

Qui régiront nos vies et notre foi

II

Utilisant de profondes paraboles

Ils inventent de superbes paroles

Nous avons donc fermé les yeux

Rêvant à cette joie dans les cieux

III

Il fallait bien sûr tout apprendre

Et ne pas chercher à comprendre

Cultiver simplement la croyance

Afin de perpétuer notre ignorance

IV

Emmenés dans le nouveau monde

Où nous attendait ce sort immonde

Nous avons enrichi les métropoles

Ne recueillant même pas une obole

V

Et nous avons rejeté notre religion

Pour bien pratiquer la génuflexion

Car recevoir la sainte communion

Nous garde dans la même position

VI

Et les pauvres sont dans les fers

On leur parle des feux de l’enfer

Également d'actes de contrition

Pour parachever leur aliénation

VII

Ils se réuniront dans leur conclave

Pour mieux dominer leurs esclaves

La croyance remplacera les chaînes

Chez tous les pauvres énergumènes

VIII

Prédicateurs prophètes et pasteurs

Prêtres bedeaux et autres racoleurs

Et toutes les grenouilles de bénitier

Laissez nous notre liberté de penser

IX

Ils ont la partie très belle aujourd’hui

Puisque les colonisés disent oui-oui

Car en se prétendant chrétiens de foi

Ils seront à la merci de leurs bwanas

                                          SHM av




« moïku »

« moïku »


Quand prendra fin cette crise mondiale

Qui a créé une situation certes cruciale

Offrant à l'humanité une vie infernale

Serions-nous la pire espèce animale

                                       Crédit:Serge H. Moïse, av


Vieillir!

« Vieillir »

Bernard Pivot dit que c’est chiant

Moi je trouve que c’est épatant

De faire un véritable beau bilan

De ce qu’a été le beau temps

Au cours de ces derniers 80 ans

« Vieillir »

C’est le moment de récolter

Tout en continuant de semer

Et d'offrir les bons augures

Pour les générations futures

« Vieillir »

C’est vivre intensément

Bien mieux qu’auparavant

Hélas pour ne pas avoir su

Ou encore ne pas avoir pu

« Vieillir »

C’est goûter davantage

Aux plaisirs du grand âge

À défaut de la quantité

Du moins en la qualité

« Vieillir »

C'est faire les réminiscences

De ce qui aura été l’essence

De ce très dur et long combat

Et de ne pas être sur le grabat

« Vieillir »

C’est la liberté en outre

De rêver et de s’en foutre

De dormir toute la journée

Et de gambader toute l’année

« Vieillir »

C'est se créer un très bel entourage

Et réaliser que le bonheur n'a pas d'âge

La vie s'embellit chaque jour davantage

En ville à la montagne ou sur les plages

« Vieillir »

C’est aiguiser la joie d'être en vie

Car elle est déjà gagnée la partie

C’est également jouir de sa félicité

Et préparer ses adieux à l’humanité

En se rapprochant alors de l’éternité

                                          

Crédit: Serge H. Moïse, av





Ô Femme Haïtienne!


« FEMME »

Toi la matrice de l'humanité tout entière

Source de notre vie certes la première

Symbole de grandeur d’âme sur terre

De douce vertu et de beauté altière

Discrète mais tenace et téméraire

Jusqu’au sacrifice afin de faire

Ton bonheur et celui des tiens

Brave et nourrissant en ton sein

L’espoir des jours meilleurs

Où s’épanouissent les fleurs

II

Digne et plus souvent héroïque

Créature divine authentique

Hier aujourd'hui ou demain

Au salut du genre humain

Nettement indispensable

Mais que de grains de sable

N’as-tu eu hélas à endurer

Hé oui afin de pérenniser

Le destin de l'humanité

Depuis la lointaine antiquité

III

Durant toutes ces années

Trop souvent mal traitée

Tu as bien tenu le coup

Certes et jusqu’au bout

Car détentrice de la vérité

Tu le savais alors fort bien

Que n’étant pas très malins

Nous ne pouvions aller bien loin

Sans le support de tes bons soins

IV

De tes entrailles bénies

Tu leur as donné la vie

Á des princes et à des rois

Et ils ont institué leurs lois

Lesquelles hélas sans pitié

Ne t'ont jamais ménagée

Pourtant pour ton bébé

Qui n’est pas encore né

Sans prendre aucun avis

Tu sacrifieras toute ta vie

V

Tu as atrocement souffert

De notre arrogance d’enfer

De nos multiples ingratitudes

Et de toutes nos turpitudes

VI

Pourtant avec une patience d’ange

Loin des ténèbres et de la fange

Tu as bien sûr guidé nos pas

Souvent avec un bon repas

Succulent et délicieux

Vers la cime des cieux

VII

En temps de paix ou de guerre

Sur le terrain ou la civière

Ton noble et doux sourire

Arrive à nous traduire

Sans trop de bavardage

Le sens du vrai courage

VIII

Tu détiens ce grand pouvoir

Et sans trop le faire savoir

Tu as façonné le monde

De manière plutôt féconde

IX

L’homme dans sa faiblesse

A voulu te tenir en laisse

Mais réalise petit à petit

Que sans toi il est tout petit

X

Durant toute notre enfance

Notre pleine et entière confiance

Résidait en toi havre de paix

Et de tendresse car à tout jamais

L’ultime récompense de l'enfant

Sera toujours le baiser de maman

XI

Les poètes évoquent ta grandeur

Ils chantent toujours ta beauté

Et célèbrent toute ta splendeur

Avec de vibrants élans du cœur

Modeste dans ta magnificence

Tu seras toujours la référence

Et la source de notre bonheur

XII

Nous le savons maintenant enfin

Et puisque ce n'est pas encor la fin

Avec amour et caressant ton image

Nous rendons ce très bel hommage

Du fond du cœur et en toute humilité

À toi la splendide reine de l'humanité

                                           

Crédit: Serge H. Moïse,  av




samedi 26 août 2023

Sacré Black Alex !


Une enfance cahoteuse, disait-il lui-même. Une entrée en scène fracassante aux côtés de Michel Martelly. Black Alex de son vrai nom Jamecy Alex Pierre, n’aura besoin, à l’inverse d’autres génies, que d’une grande capacité d'improvisation pour imprimer sa marque à la musique en Haïti. Mort le 13 novembre 2015, son nom retentit des échos inextinguibles dans les cœurs de chacun. Quelle part a-t-il laissé en chacun de nous ?

À la fin du siècle dernier, un garçon de rue traînait bâbord et tribord ses pattes dans une Pétion-Ville baignant dans la musique aux saveurs latines, en particulier les morceaux en provenance de Cuba et de la République dominicaine. Jugé trop prononcé, cet appétit exotique a même refroidi le célèbre Languichatte Débordus. Nous sommes au début des années 90 en Haïti, et l’époque prêtait le flanc à des tohu-bohus de toute sorte. À l’horizon, pointa un « talent à l’état pur » du nom de Black Alex, se souvient l’ingénieur Clément ‘Kéké’ Bélizaire, guitariste de carrière. Le jeune prodige a été remarqué sur scène pour la première en 93, sur la place Boyer, avec le groupe Sweet Micky de Michel Joseph Martelly, ancien président d’Haïti (2011-2016). Black La n'avait que dix-huit ans à l’époque, mais son talent, comme diraient certains, n’attendît pas le nombre des années.

Le phénomène King Posse

Les prestations du gamin ont été assez convaincantes pour taper dans l’œil d'un certain Fred Lizaire, ingénieur de son et opérateur culturel de notoriété publique en Haïti et dans la diaspora haïtienne. En 1994, ce dernier s’activa à la recherche de pépites pour constituer le groupe qui incarnera, plus tard, la fin du XXe siècle dans la musique en Haïti : King Posse. Un mélange de rap et raga. Avec ce groupe, de petits bonshommes venus de nulle part ont pu faire les délices de plusieurs générations.

« J’ai reconnu en lui [Black Alex, ndlr], dès les premiers instants, un artiste brut, frappé d’un aspect samba et groovy qui est capable de faire tourner la plaque sans broncher », témoigne Monsieur Lizaire à Loop Haïti. Mais « les autres recrues ne voyaient pas d’un très bon œil l’arrivée de Black au sein du groupe », se remémore-t-il, sans détailler

Vingt-six ans après la formation du groupe et cinq années après le décès de Black Alex, Loop Haïti s'est invité ce mercredi 12 février sur les lieux où Michel Martelly a donné le coup d’envoi à la carrière de Black Alex, à la Place Boyer. Pour rencontrer Samy B (de son vrai nom Samuel Brutus) et Easy M (Claudy Léger), les deux compères, anciens de King Posse, forment à présent « Posse Ya », vestige de King Posse après la dissolution du groupe en 2018. Les gars de Posse Ya faisaient le shooting pour « Kraze Barikad Yo » (Enlever les barricades), la meringue 2020 fraîchement en rotation.

mercredi 23 août 2023

Le faire-semblant !

Simuler, mentir, c'est tromper, rouler, duper et même nuire, mais en faisant semblant de dire sincèrement toute la vérité. Les conséquences d'un mensonge peuvent varier d'un fait anodin et cocasse à la mise à mort dépendamment du contexte ou de l'importance des intérêts en jeu.

L'humanité en a fait l'expérience depuis la nuit des temps, ce qui explique l'emphase, et ce, dans toutes les cultures, qui est mise à enseigner dès le plus jeune âge, à ne point mentir. On ne parviendra peut-être jamais à extirper de nos mœurs cet irrésistible penchant des uns et des autres à fignoler de temps en temps et pour une raison ou une autre, la vérité des faits. Qu'à cela ne tienne, encore faut-il toujours persister à proscrire cette ignoble pratique qui semble inhérente à la nature humaine et qui s'est toujours trouvée aux antipodes de la vérité

Rien de vraiment valable ne saurait se réaliser en dehors des prescrits de la morale et l'une des premières leçons de cette science, c'est d'être, autant que faire se peut, honnête avec soi-même et avec les autres. Pourtant il arrive aux prédicateurs, aux leaders communautaires et aux politiques eux-mêmes de sombrer dans ce malheureux travers.

L'on comprendra que les autres qui attendent que l'exemple vienne d'en haut soient sceptiques et trop souvent réfractaires à leurs enseignements. En politique comme ailleurs, la bonne volonté, la probité intellectuelle, le sens aigu de l'innovation sont entre autres les règles fondamentales de toutes démarches susceptibles d'améliorer les conditions de vie de l'ensemble de la population.

Nos décideurs semblent avoir fait leur deuil de ces principes élémentaires, et ce, depuis plusieurs décennies, d'où cette détérioration accélérée de la problématique haïtienne. Le poisson pourrit par la tête dit le vieux proverbe et cela se répète constamment au pays sans effectuer le moindre changement dans nos comportements. À croire que les beaux discours et analyses ne sauraient suffire à faire renverser la vapeur. Ce n'est certes pas en nous gargarisant de terminologies ronflantes et apparemment savantes que nous allons relever le défi qui nous attend depuis plus d'un demi siècle.

Nous attendons tout de la communauté internationale qui avoue être incapable de réaliser des miracles. Ses représentants n'ont pas à consentir les sacrifices qui nous répugnent, ils n'ont pas à risquer leurs vies à notre place alors que notre nouvelle devise est depuis quelque temps déjà : « Pitô nou lèd nou là »!

Tous ensemble, main dans la main nous le pouvons. En effet, le miracle haïtien est encore possible, mais ce n'est certes pas l'affaire d'une personne ou d'un petit groupe. La preuve est faite que les exercices du « m'as-tu vu » n'ont servi à rien. Il est donc impérieux que nous mettions de côté nos intérêts personnels et mesquins pour difficile que cela puisse paraître dans le contexte haïtien afin d'amorcer la remontée lente mais sûre et de rejoindre le concert des nations dites civilisées.

Tous ensemble, main dans la main nous le pourrons quand nous déciderons de ne plus faire semblant:

Semblant d'être compétents et intègres.

Semblant d'être amoureux de la mère-patrie

Semblant de nous aimer les uns les autres

Semblant de travailler en vue du sauvetage de la nation

Semblant de vouloir y instaurer la démocratie.

Semblant de respecter la constitution et les lois

Semblant d'être fiers de notre haïtianité.

Le développement durable ne se fait pas en dehors de la science.

À quand un Centre de Recherche en Sociologie Haïtienne?

À quand un Centre de Recherche en Science Juridique?

À quand un Centre de Recherche en Éducation Haïtienne?

Ainsi que dans tous les autres domaines susceptibles de nous aider à mieux nous connaître. Répétons-le : Le développement durable d'une communauté passe par les créneaux culturels de cette communauté.

Lorsque individuellement et collectivement nous en aurons assez de cette laideur que nous projetons comme image, tant à l'intérieur du pays que dans la diaspora, nous les dignes filles et fils de ce singulier petit pays, commencerons à mériter notre rédemption salvatrice. Cela ne dépend que de nous et personne ne le fera à notre place.


Crédit: Serge H. Moïse av.





Hommage à Darlène Lozis aka "Manzè Choublak" !

Issue d’une famille modeste, battante et militante, Darlène Lozis s’est vite initiée dans la sphère sociale auprès de sa mère philanthrope, aimante, en faveur des personnes nécessiteuses et des enfants maltraités. Ces activités gardées personnelles, l’ont façonnées dans tous ses choix professionnels, voire familiaux.

Darlène Lozis a eu un parcours très varié dans la poursuite de sa vie professionnelle et académique. Elle débuta en psychologie, en communication sociale/journalisme, pour aboutir dans le domaine du Droit, puis en métaphysique appliquée. Elle est une pprofessionnelle discrète, dynamique et polyglotte, et a œuvré comme communicatrice/conférencière et médiatrice.

Intervenante communautaire bien connue, fondatrice et présidente de 3R Intl. Elle travaille avec une équipe extraordinaire, qui ne se limite en rien dans l’atteinte du développement socio-économique, judiciaire et spirituelle des membres de la communauté, surtout des familles Noires de la région d’Ottawa-Gatineau. L’ONG 3R Intl. milite, intervient dans des dossiers sensibles pour les droits et bien-être des membres de communautés migrantes. A travers cet organisme, qui survit de ses propres moyens financiers, les membres supportent, guident, orientent et outillent les jeunes et les familles racialisés qui font face au système judiciaire canadien.

Mme Lozis est co-auteure du rapport intitulé « Soutien financier fourni par le ministère du Patrimoine canadien pour l'éducation en langue française : Commentaires et proposition de réforme ». Mme Lozis et ses collègues juristes ont présenté ce rapport au Comité sénatorial canadien sur les langues officielles, en Mars 2011.

Depuis plus d’une décennie, Darlène Lozis co-anime Bouyon-Rasin (Bouillon Racines), une émission d’affaires publiques diffusée chaque semaine sur CHUO FM, la station de l'Université d'Ottawa. Elle utilise cet outil de communication de masse, pour traiter des sujets sociaux, politiques et culturels, avec une très grande ouverture vers le monde et la liberté de presse. Elle co-anime deux autres émissions radiophoniques internationales et est souvent invitée à participer à des émissions radiophoniques et télévisuelles hors du Canada.

Darlène Lozis a contribué à la production d'une série audio-livre d'histoire intitulé Lafimen (2006 et 2010). Elle travaille sur ses deux prochaines publications, un livre de contes pour enfants intitulé : Tande ak wè se de (traduction libre : Entendre, n'est pas voir), Essence & Pawòl, et un autre ouvrage sur la spiritualité.

Pour toutes ces raisons et plus encore, le "Mouvement SOLIDAYITI" tient à rendre un vibrant Hommage à cette authentique ambassadrice d'Haïti dans la Communauté haïtienne d'Ottawa, Ontario, Canada, le jeudi 24 août 2023, 2h PM - 4h PM, heure d'Haïti, à  l'émission SOLIDAYITI, en Direct sur Radio Internationale d'Haïti et simultanément sur les 14 autres radios partenaires de ce dit-Mouvement.

dimanche 6 août 2023

Qui est Renette Désir "Netty" ?

Rénette Désir, comme beaucoup d’haïtiens talentueux aujourd’hui, a commencé à chanter dans la chorale de son église, où elle a appris le solfège. Par la suite, elle choisit d’intégrer l’académie de musique Vision Nouvelle pour enrichir sa formation classique par le violon.

Elle rejoint la chorale Teknonvox et révèle ainsi au public sa voix extraordinaire.

Fortement imprégnée de chants évangéliques qu’elle pratique régulièrement, Renette est

également influencée par le reggae jamaïcain que son frère fait résonner dans la maison, la

musique a bercé son enfance. Plus tard, son cours de danse à l’Académie Haïti Tchaka Danse lui a appris à connaître et à apprécier les rythmes folkloriques haïtiens ainsi que leurs chants et techniques de chant traditionnel haïtien.

Tous ces genres hétérogènes se retrouvent dans ses compositions musicales ce qui lui donne son propre style.

Sa rencontre avec Haïti Tchaka Danse lui a permis de participer au concours Word Championship of Proforming Art qui se fait chaque année à Californie et lui a valu une médaille d’or, une en argent, une en bronze et une plaque d’honneur Champion du monde en 2007 dans la catégorie vocale.

Au sein d’Haïti Tchaka Danse, elle rencontre le célèbre écrivain Jean Claude Martineau qui

devient le compositeur de la plupart de ses chansons et commence alors à se produire sur les scènes publiques en Haïti ainsi qu’à l’international. Elle a été l’une des invitées du Hall de La Vilette à Paris dans le cadre du Marché International de Noël Tropical en novembre 2009.

La puissance et la maîtrise de sa voix émerveillent et charment les auditeurs à chacune de ses performances. La justesse de ses interprétations en a rapidement fait l’artiste de référence du Ministère de la Culture et de la Communication ainsi que du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes dans,son pays natal, Haïti.


Rescapée du tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, Renette, après avoir passé 24 heures sous les décombres de son université, a été approchée par le ministre de la Culture et de la Communication. Mme Marie Laurence Jocelyn Lassegue pour interpréter un hymne à la mémoire des femmes victimes du cataclysme. A la même époque, le célèbre compositeur haïtien,

Pierre Rigaud Chery, ayant entendu parler de l’expérience de Renette, souhaite lui confier les

paroles inspirées par la catastrophe : "Yon Ti Chante Pou Yo" devient ainsi l’une des premières chansons diffusées après le tremblement de terre, emblème d’une nation survivante.

Faisant partie d’une délégation d’artistes sélectionnés par le Ministère de la Culture et de la Communication dès lors, ces artistes qui par leur vie sous les décombres quitteront le pays pour aller témoigner à Bruxelles de ce qu’Haïti a vécu le 12 janvier. Rénette a été reçue à l’Ambassade d’Haïti à Bruxelles pour une courte prestation dans le cadre d’une rencontre et a pu décrocher une bourse de formation vocale à l’AKDT au cours de la même année.

De retour à la maison après cet exploit. Renette qui travaillait déjà sur son premier album, le publie en décembre 2010. Intitulé "Yon Jou" sur lequel se trouve la chanson phare de sa carrière : "Yanvalou".

Pour les fêtes d’été de l’année suivante, 2011, l’AKDT a fait appel à Renette comme professeur de chants et de danse traditionnels haïtiens sur le campus de l’AKDT.

Et rencontrant son professeur l’un des plus talentueux pianistes belges Fabian Fiorini et Michael Wolteche professeur de violon à l’AKDT deviendront plus tard collaborateurs sur le projet Desir & Fiorini sous la direction artistique de Michael Wolteche.


Ce projet, qui est une expérimentation et une exploration des œuvres de poètes haïtiens

contemporains, a été mis en chanson par l’équipe.

Ce projet a été présenté dans de nombreux pays à travers le monde et dans des festivals comme Avignon en 2015, le festival Mahonie en Guyane en 2016, Port-au-Prince Jazz pour 2016 pour ne citer qu’eux, ce qui a donné naissance à un album de "Yo Anpil" après quelques années de travail.

Rénette travaille avec l’un de ses premiers mentors Yole Derose qui l’a mise en scène à plusieurs reprises et notamment dans la production Haïti Coeur de Femmes pendant des années.

Travaille également avec l’orchestre et la troupe de danse Bakoulou sous la direction du Dr Jeanjean Pierre en tant que reine chanterelle pendant plusieurs années.

L’académie de danse Ayikodans l’a également choisie pour plusieurs tournées nationales

internationales depuis plusieurs années à ce jour.

Au Pap Jazz en 2016. Elle s’est produite aux Côtés de Jacks Schartz Bartz au Cap Haïtien.

Lors de ce bel événement qui était organisé par les pays de la Caraïbe, où Haïti a reçu ce grand événement Carifesta en 2016, elle a partagé sa voix aux côtés des grands ténors de la musique haïtienne sur la chanson "WI Nou Se Caribeen".

Son deuxième album intitulé : "Ayiti Pil Sou Pil" est sorti en 2018 et le troisième qui est cette belle et fructueuse collaboration de Desir & Fiorini, l’album "Yo Anpil" est sorti en 2019.

Reconnaissance sans fin pour son engagement à travailler dans le seul but de préserver la musique folklorique haïtienne :

1- Sénat d’État du Commonwealth du Massachusetts

Pour sa contribution à la préservation de la nation haïtienne ; Patrimoine musical

2-BOSTONIAN CONDITA AD. 1630.

Ville de Boston EN CONSEIL MUNICIPAL.

Au cours de son mythique émission quotidienne d' "Hommage à la Diaspora Haïtienne sur Radio Internationale d'Haïti, le jeudi 3 août 2023, de 2h PM à 4h PM, heure d'Haïti, le "Mouvement SOLIDAYITI" a rendu un vibrant Hommage à la Femme Haïtienne, la vocaliste: Renette Désir surnommée "Netty", pou son apport considérable, tant national qu'international, à la culture haïtienne. 

La merveilleuse aventure culturelle de Renette Désir ne fait que commencer. Nous lui souhaitons une avalanche de succès.

Sky is the limit, Netty!


   


Crédit: Radio Internationale d'Haïti avec Pòtvwa

   



Fritz A. Jean a raté l’occasion de démissionner en direct

 FRITZ JEAN a raté l’occasion de démissionner en direct En présence de cinq ténors de la presse haïtienne notamment Marvel Dandin, Hérold Je...