Les gangs armés, plus déterminés, plus décidés, s’imposent, gagnent du terrain. Que veulent-ils? Pour quelle mission? Personne ne sait! Entre-temps, le peuple, ou ce qu’il en reste, suffoque.
Ciblées, toutes les institutions financières ferment, se délocalisent et dépaysent. Les gens les plus nantis, payent rubis sur ongles pour quitter Haïti en hélico.
Port-au-Prince, c’est Haïti. Aucune ville ni département ne se suffisent à eux seuls. Port-au-Prince, c’est le Centre névralgique, c’est la mégapole, la capitale politique, économique et sociale.
Mais Port-au-Prince est asphyxié. Il est enclavé. Il est pris au piège. Il s’est fait blouser.
Port-au-Prince, c’est aussi le siège du pouvoir. Et le pouvoir à Port-au-Prince n’existe plus. Sinon celui des hors-la-loi.
En tout cas, tout le monde à Port-au-Prince s’étouffe. On mange des merles. On broie du noir. C’est une histoire de fou ici.
Il y a, comme une machine infernale, des mains maléfiques, des génies du mal qui manœuvrent et orientent cette hécatombe à leur sens et à leur profit.
Il y a, comme une entente sordide, une complicité malsaine d’esprits criminels pour instituer, cautionner cette déshumanisation et rester muets face à l’horreur de toute une population qui s’asphyxie.
Crédit: Jackson Joseph et la nouvelle Haïti 🇭🇹 (18/3/24)
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