Son discours, semper idem, qui se veut l'expression du constant souci de quelqu'un qui cherche à prouver quelque chose difficile à trouver. Que veut-il, en somme ? Démontrer que le rejet de son mémoire, pour motif rédhibitoire, à la Faculté d'Ethnologie, un coup dur pour lui, un mets indigeste, peut être plongé dans l'oubli par certaines performances destinées à minimiser cet échec qui a marqué sa vie comme une blessure, une plaie non-cicatrisable? Ai-je donc diagnostiqué le mal qui ronge la santé mentale du malade qui s'en prend à tous sauf à lui? Qui ne rate jamais une opportunité pour abîmer les autres, pour les classer au rang des incapables, des incompétents loin de son niveau, de ses capacités intellectuelles? Évaluées par lui-même. Comportement classique du parano-mégalomane. Abaisser les autres à l'effet de s'élever. Chercher et trouver, à la limite, des mots et des "expressions chocs" capables de forcer l'hilarité ou des bravos souvent injustifiés et injustifiables.
Jean Bertrand ARISTIDE dans son discours, photocopie des précédents, a tout mis en œuvre pour lancer des pierres en direction de ses ennemis politiques. Je dis bien ennemis politiques et non adversaires politiques. Mais en le faisant, il est clair qu'il s'adresse malheureusement à lui-même. Lui devant un miroir. Tout ce qu'il a dit ressemble comme deux gouttes d'eau à ce qu'il avait fait quand il était au pouvoir. À ce qu'il est en train de faire. Agir dans l'ombre. Dans l'arrière-pouvoir. Dans le secret de sa cachette. Ce pêcheur en eau trouble est du nombre, mieux, est placé en tête de ceux qui créent les tumultes qui secouent le corps social haïtien...
Du malheur d'Haïti, beaucoup de questions doivent être posées à cet homme qui se croit détenteur du monopole de l'intelligence et même de la niaiserie. Qui ignore que les jeux de mots ne font pas un poète. "on naît poète, on ne le devient pas". La question principale, la plus importante est de demander à ce monsieur quel métier a-t-il exercé, quelle profession lui donne aujourd'hui la possibilité de nourrir sa famille ? Et, tout compte fait, Aristide a-t-il donc le droit de parler de corruption, de dilapidation des fonds de l'État? En tout cas, il est imprudent que les poules se mettent à rire à l'abattage des coqs de même qu'il est dit que seuls les audacieux, les irrespectueux et les indélicats osent parler de corde dans la maison des pendus...
Claironner, sourire sur les lèvres, que son frère est un voleur, c'est aller trop loin dans son cynisme.
Crédit👇
Me Maurice Célestin-Noël "LeChapeauteur"
Email: rmaurice.celestin@gmail.com
26 mars 2023
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